La prochaine fois, c'est moi qui serais en retard. || Sunao :D

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Une heure qu'elle attendait là. Qu'elle entendait glousser deux vieux bonhommes, qu'elle interceptait leurs regards pervers. Au début, elle était assise à une table, mais les clients avaient finis par arriver. Alors, histoire de ne pas gener, elle s'etait levée, pris son verre et s'était installée au bar. Elle trouvait les tabourets classes. Parce que si vous pensiez qu'elle avait voulue aider le gérant du restaurant en faisant une telle action... Bah c'était pas tout à fait vrai. Carrément faux, même. Les autres, elle n'en a rien à faire, notre blondinette. A part ceux qui lui servent à quelque chose, et ceux qu'elle aime vraiment. Quelqu'un qu'elle qualifie d'inutile, ou qu'elle n'aime pas, vous pouvez être sur qu'elle le lui fera savoir, qu'elle le traitera pas comme il faut. C'est le mode de fonctionnement de Kassi, et rien ne pourra le changer... À moine de vouloir se la mettre à dos, ce qui est vivement déconseillé.

Enfin bref, elle était donc là, assise contre le bar sur son joli tabouret, en train de siroter son verre de coca. Parce que oui, aujourd'hui elle avait décidée de ne pas boire d'alcool. Ou en tout cas pas trop. Pour le moment elle s'était contentée d'une bière et d'un soda, c'était déjà bien. Parce que venant de Kazia, fallait pas s'attendre à plus. Puisqu'elle attendait une amie, et que la dite amie se renderait avec elle à une fête où elle buvera tout ce qu'elle voudra à volonté, autant attendre un peu avant de se lancer. Ses plans pour la soirée de ce soir expliquaient donc sa tenue, peut-être un peu trop légère c'est vrai. Heureusement qu'elle avait mis des collants.. Parce que c'est sur qu'une mannequin qui se promène le soir en petite robe seule, ou avec une amie, c'est plutôt moyen. Peut-être que c'est même la raison des regards entousiastes de ses voisins. Vous savez, les deux vieux bonhommes. Celui qui lui a proposé un verre -qu'elle a refusée bien sur, elle est pas folle non plus-, et qui échange des regards bizarres à son compagnon. Depuis qu'ils l'ont vue débarquer dans le bar, ils ne la lâche pas, et ça commence sérieusement à lui taper sur le système, à notre petite Kazia. Faut pas la prendre pour une conne non plus, ya des limites. Et puis surtout, faut pas la prendre pour ce qu'elle est pas, ah non ça vaut mieux pas.

Bon, qu'est-ce qu'elle fout là ?

Ben oui, ça faisait une heure qu'elle attendait... Kassi c'est pas le genre à attendre des heures pour quelqu'un, et c'est même pas une question d'aimer la personne ou pas. Mademoiselle est juste une gamine impatiente, et c'est tout.

Besoin d'aide ma jolie ?

Pardon ? C'était bien l'homme de tout à l'heure qui venait de l'accoster, l'air de rien ? Ou c'était simplement son imaginations ? ... Pas vraiment, d'accord. Elle l'avait compris, elle aussi. Alors au départ, elle lui adressa un sourire sec, poli. Rien de plus. Mais c'était pas ce qu'il attendait, le mec en question. Pas du tout même. Non ce qu'il voulait c'est qu'elle engage la conversation, et qu'il puisse enfin en faire ce qu'il voudrait. Alors il repris, insistant :

Si tu veux moi je peux t'aider, et puis mon pote aussi...

Kazia releva la tête, la bouche entre-ouverte. L'homme la regardait vraiment bizarrement, il lui faisait presque peur là. Elle se faisait souvent accoster ou draguer par des hommes adultes c'est vrai, mais jamais dans ces moments là elle était seule. Elle avait toujours quelqu'un sur qui compter pour troiver une excuse à la con complètement bidon, toujours. Manque de chance, ce soir son amie n'était pas décidée à venir, on dirait bien. Alors elle décida de ne pas se prendre la tête et de partir avant que ça tourne mal. Elle aspira rapidement une dernière georgée de coca à l'aide de sa paille, ramassa son sac à main. Elle avait déjà payée à l'avance, tant mieux. Il était temps qu'elle aille retrouver ses amis, tant pis pour celle qu'elle attendait. Pour une fois que Kassi n'était pas en retard, fallait en profiter. Elle sentit une main se poser sur sa cuisse lorsqu'elle décida de se lever, fit volte-face.

Tu t'en va déjà ? Allez reste un peu ! On va s'amuser ensembles t'inquiète !
J'ai des trucs prévus, désolée mais nan.
Lâchez-moi !

Sans attendre une réponse, elle de leva de son siège et sortit dehors, sur le trottoir. Bon, elle allait chez qui déjà ? Surtout il habitait où ? Et merde, voilà pourquoi elle attendait quelqu'un... En plus de cela le soleil s'etait déjà couché, alors forcément, comment voulez-vous qu'elle trouve son chemin en moins d'une minute si personne est fichu de foutre un peu de lumière pas loin d'elle ?!

Hé mais attends ! Viens par là !

Pas le temps de s'éclipser, son poignet était déjà entre les mains de quelqu'un. Enfin, pas besoin de sentir le souffle du mec en uestion pour comprendre qu'il s'agit du bonhomme du bar avec son pote. Meme dans la pénombre elle voyait bien qu'elle était trainée sur le coté.

Oh mais putain lâchez moi ! Vous me faites mal, mais merde !

Quelle blague, quelle blague... Comme par hasard, Kyo n'était pas là pour l'aider. Personne. Même la présence de Shin l'aurait rassurée, oui oui, même lui, son petit gringalet au cheveux multicolores. Alors maintenant, elle faisait quoi ? Elle se laissait faire ou continuait de crier ? Vu la baffe qu'elle se pris lorsqu'elle ouvra à nouveau la bouche, il valait peut-être pas ?
Que dalle. Elle ouvra sa bouché et cria, juste une fois. Parce que oui, elle avait peur d'un coup. Ça parait con mais c'était vrai. Et pas seulement peur d'être en retard à sa soirée, si vous voulez mon avis.

{ Excuse le titre, j'avoue c'est nul. Mais je trouvais pas mieux. x) }

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Sunao. 5 lettre, et un seul prénom. Un seul homme pouvait se cacher derrière ce nom. Sunao Ôshige. Ce jeune homme n'était pas tout à fait comme les autres. A l'heure, où les gentils gens vont se coucher, Sunao lui, sortait le soir, enfourchant une moto, même si parfois... ce n'était pas vraiment permis. Les règles? Elles ne s'appliquaient pas à lui. Du moins, c'est ce qu'il aimait à croire. Sunao, fougueux, et bagarreur, voilà ce qu'il était. Il aimait faire à sa façon, au moment voulut. Et ce soir, il avait envie, comme toujours d'aller dans un bar s'encanailler? Non, Sunao ne s'encanaillait plus maintenant... Mais une bonne petite baston de gens de bar, ce n'était jamais de trop pour lui. Et il savait parfaitement que sa mère serait la première a le désapprouvé, et a le blâmer. Mais elle se doutait de l'enfer dans lequel Nao s'était perdu. Sa vie toute entière n'était ni ce qu'il voulait, ni même ce qu'il aurait pu désirer dans sa vie. Sa fiancé, celle choisit par son père, ne devait pas savoir ce que Nao pouvait faire. Il ne préférait pas... Elle était trop conformiste. Trop dans le petit monde de son père. Il détestait ça. Il détestait tout. Lui comprit. Et ce n'était pas plus étonnant de le voir dans un bar, a commander toutes sortes de boissons avec plus ou moins les même personnes. Plus ou moins... Son père ne trouvait rien de mieux que de les éloignés de lui, du moins, d'essayer. Fils d'ambassadeur le jours, membre d'une bande de motard la nuit. Sunao n'avait rien a envier aux plus bipolaires.
Ce soir ne faisait pas exception. A peine sortit, il alla retrouver ses potes motards. Nao comptait aller dans un repère de loubard avec ses potes, parler bécanes, boire et qui sait... Jouer un peu au billards... Enfin dans les soirées calmes. Évidement, peu de ses relations savaient à quoi tournait Nao. Et c'était bien mieux pour tout le monde. Ils étaient sur le trajet pour un coin peinard pour une fois, quand Nao entendit le cri de Kazia. Il sut de suite que c'était une fille. Et comme toujours, peut être un peu trop chevaleresque, Nao alla porter secours a la jeune donzelle. Il fut très vite suivit par ses amis. Que voulez vous? Ils avaient apprit a ne pas rigoler avec Nao. Un autre aurait porter secours a n'importe quel fille, il se serait fait traité de sentimentale. Mais vu la dégaine de Nao, et le fait qu'il n'avait jamais draguer la moindre Motarde du groupe... les gens ne rigolaient pas. Il était rare que Nao laisse quelqu'un rigoler de lui. Il s'en fichait. Nao et ses potes qui n'étaient que trois ce soir, arrêtèrent leurs bécanes dans le coin, et Nao trouva assez rapidement la jeune blondinette aux prises de deux hommes franchement louches, et lourdingues. Contrairement aux films, il ne lança pas de blague cinglante, et se jeta directement sur le premier qu'il vit, et ses amis firent pareilles. Ces mecs aimaient la castagnes, et il fallait dire que les gens avec qui il traînait ce soir n'étaient pas les grosses têtes du groupes. Pas du tout. Dans l'ordre Hiérarchique, Nao avait la priorité, et c'était lui le chef.
L'un d'eux pourtant, trouva intelligent d'aller parler a la jolie blonde, ... et surtout d'essayer de la draguer... Mais vous savez, un motard qui drague, ce n'était pas vraiment dans la dentelle, et encore moins plaisant après avoir subit une agression. Pourtant, une fois que les deux mecs furent K.O, Nao qui remarquait bien le comportement d'un de ses gars, déplacé envers la jolie blonde, le rappela a l'ordre.

-Yûji!

L'homme en question lui lança un regard sombre, mais n'ouvrit pas sa bouche. Il s'approcha de Kazia, et lui dit alors.

-Je suis désolé. Vous ne devriez pas rester seule a cette heure-ci, aussi près d'un repère de balourds. Ce n'est vraiment pas prudent.

Mais il n'ajouta rien. Il sortit son paquet de cigarette, pour s'en griller une avant de se barrer et d'enfourcher sa bécane et de partir loin. Ses potes? Ils étaient déjà partit... Pourquoi? Parce que le fameux Yûji n'avait pas envie d'attendre plus longtemps que Nao ai finit de jouer le joli coeur avec la jolie blonde. Sunao se comportait toujours comme ça avec n'importe quelle demoiselles.. ce qui était exaspérant d'ailleurs.
Il retourna a sa bécane, sur laquelle il s'appuya pour fumer sa clope. Nao aimait trois choses dans la vie, sa moto, ses clopes, et sa coke. C'était assez restreint je sais... Mais ça c'était sans compter son fils caché. Un homme simple, et difficile a cerner quand il en avait envie. Nao était marrant... Enfin pas dans le sens où il aurait de l'humour, ça... pas vraiment x.x Mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a. hein? Aller souriez vous êtes filmez *BAM* ...

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Jamais plus elle ne sera à l'heure, ah ça ! Plus jamais. Vous trouvez ça normal vous, de poireauter plus d'une heure pour quelqu'un qui vous a sans doute oublié ? De vous faire agresser par deux vieux bonhommes pervers à cause de la personne en question ? Elle faisait des efforts et voilà comment elle étais récompensée ! Kassi se jura intérieurement qu'elle se vangerait auprès de son « amie » une fois qu'elle serait sortit de cette galère. Enfin d'abord, il fallait qu'elle s'en sorte et ça c'était vraiment pas gagné... Son sentiment de colère se mélangeait à la peur, de plus en plus présente dans son esprit. Quelques instants, elle continua à crier du mieux qu'elle le pût, se débattant dans tous les sens. Elle détestait sentir son corps entouré par les bras d'un inconnu, détestait le regard que les deux accolytes lui jetaient en permanence. Son regard cherchait une issue, de tous les cotés, même si au stade où elle en étais ca ne servait plus à grand-chose. Elle baissa sa tete, se sentant soudainement honteuse. Qu'est-ce qu'il lui avait pris de mettre une robe si courte ? Elle s'en voulue à elle-même, puis à son amie, aux deux brutes qui lui faisaient face. Parce qu'elle se sentait soudainement inferieur à eux, parce qu'elle avait peur. Lorsqu'elle sentit le deuxième homme se poster face à elle puis poser sa main sur sa bouche, ses cris se stoppèrent progressivement, jusqu'à ce que l'on n'entendent plus un son venant de sa bouche. Et pourtant, elle n'avait qu'une envie, c'était de crier, crier le plus fort possible, quite à passer pour une folle auprès des passants. Enfin, vu qu'il n'y en avais pas... Ça réglait vite fait le problème. Il ne lui restait qu'une solution, prier pour qu'apparaisse quelqu'un d'assez fort pour se débarasser des deux pervers, et pourtant... C'est pas vraiment le genre à faire ça, parce que... Bah pace qu'elle croit pas en Dieu déjà, donc bon. Et puis, elle était plus du genre à agir, d'habitude.

Elle essayait donc de rester calme, de faire en sorte que l'odeur que dégageait les vieux ne l'assome pas complètement. Il puait. L'alcool, le tabac, la vieillerie. Elle gigotait un peu plus, lorsqu'elle vit arriver trois gars à moto. Une seconde elle eut un sourire, pensant qu'ils l'avaient entendue. Mais il lui vint l'idée qu'ils étaient peut-être amis avec les deux autres, ou qu'ils voulaient se débarasser d'eux pour mieux s'occuper d'elle. Perspective qui ne l'enchantait pas, mais alors pas du tout du tout. Elle les vit descendre de leur moto et s'approcher d'elle, sans pour autant apercevoir leur visage... ce qui n'était pas plus mal, vu la dégaine qu'ils avaient. Instinctivement Kazia ferma fort ses yeux, comme si elle allait devenir invisible. C'est ce qu'elle faisait lorsqu'elle était petite, et tout le monde disait ne pas la voir. Avec un peu de chance ça se reproduirait et lui éviterais des ennuis... Mais non. A la place le vieux derrière elle la lâcha, et elle se sentit poussée vers l'arrière. Le tout les yeux fermés bien entendu. Elle percuta le mur et rouvrit ses yeux, mais les referma aussitôt. Mmh... Elle avait pas trop envie de voir des mecs se battrent pour la "récupèrer", pas ce soir, elle avait trop peur. Tout se passa assez vite : elle devinait que la bande de jeune s'était débarrassée des plus vieux et qu'ils allaient finir par venir la voir. Mais elle ne rouvrait pas les yeux. Et ce devait arriver arriva ; l'un des motards s'approcha d'elle, peut-être d'un peu trop près puisqu'elle tenta de faire un pas vers l'arrière, se prenant le mur par la même occasion. Ce qu'il lui sortit ne plut pas du tout à la jeune fille, qui n'osait même pas baisser les bras de son visage. Elle préférait s'en servir comme d'un bouclier. Il se pencha un peu sur elle, qui se pencha à son tour comme elle le pût pour l'éviter, embarassée et surtout très stressée. En même temps, on ne peut pas vraiment lui en vouloir : elle venait de se faire agresser par deux vieux bonhommes et pensait que ceux qui l'avait "sauvée" ne l'avait fait que pour prendre le rôle des deux vieux. N'importe qui de bien constitué se sentirait comme elle. Mais oui, Kassi devrait leur être reconnaissante et se sentir soulager, mais dans l'immediat c'etait un tout autre scénario qui se créeait dans sa tête, et remercier les trois mecs n'était pas tout à fait prévu. Ou en tout cas pas encore. Bref, le jeune homme face à elle était encore dans son délire quand une voix s'éleva dans la petite ruelle. Il y eut comme un silence, et le dénommé Yûji quitta la blondinette, non sans lui jeter un petit coup d'oeil avant cela, à elle puis à celui qui s'approchait d'elle. Elle baissa ses bras jusqu'à hauteur de son nez, mordillant sa lèvre inférieur -signe de stress.

Je suis désolé. Vous ne devriez pas rester seule a cette heure-ci, aussi près d'un repère de balourds. Ce n'est vraiment pas prudent.

Et il fit demi-tour. Comme ça, l'air de rien. Il ne l'avait pas touchée, même pas essayé. Non, il se dirigeait juste vers sa moto pour fumer, comme si ce sui venait d'arriver était courant. Un instant Kassi se sentit soulagée et se détenda. Mais un instant seulement. Elle le connaissait le truc ! Il faisait genre le mec cool, et puis quand elle lui dirait "merci", il l'attraperait par le bras, peut-être même qu'il la frappera, et là ! Et là ! La blondinette eut un hoquet. Elle se montait la tête elle-même, se stressait en imaginant des trucs et des machins... Ses yeux étaient ouverts en grand cette fois, fixant la moto et son propriétaire avec horreur. Ce qu'il venait de lui dire résonnait encore dans sa tête : repère de balourds ? Elle l'observa de plus près, se decallant d'un ou deux centimètres du mur. Des balourds comme lui ça existait ? Et puis pourquoi il la vousvoyait, elle était si vieille que ça ? Et pourquoi il était désolé ? Il s'excusait à l'avance... ? Un tas de questions de ce genre traversait la tête de Kassi, dont la respiration était sacadée. Elle ne comprenait pas encore qu'elle avait vraiment beaucoup de chance, que quelqu'un l'est entendue et surtout, qu'elle est été secourue. Mais ça allait venir, ça allait venir. En fait ce qui venait de se passer était encore trop recent, et faut avouer que... Sunao lui faisait peur, quand même. Avec ses cheveux décolorés, son espèce de bandeau sur le nez... Et puis sa taille ! Faut avouer qu'avec les films que se faisait la mannequin dans sa tête, plus l'ambiance qui régnait, sans compter l'obscurité de la rue qui était tout sauf rassurant... Bah y avait de quoi avoir peur, quand même.

Elle se décida à faire quelques pas vers l'avant, avant d'en refaire trois vers l'arrière. Elle fourra ses mains dans ses cheveux, puis refit deux pas en avant, un pas en arrière. Non non, elle ne l'invitait pas à danser, pas vraiment non. Elle devait avoir l'air conne, surtout qu'elle se les caillait avec sa petite robe, mais en fait elle avait du mal à tenir sur ses jambes. Et elle avait même pas bu, quelle arnaque. Elle déglutit, puis choisie de s'effondrer contre le sol. Histoire d'avoir un endroit où poser ses fesses et reprendre ses esprits. Faut pas oublier qu'elle était en talons en plus...

Avant de me.. Faire quoique ce soit... Je vous en prie.... laissez moi m'asseoir deux minutes.

C'était pas confortable, ca c'est sur, mais si elle s'asseyait pas maintenant, la suite... Ohlalala. Ah et oui, elle le vousvoyait. Chacun son tour. Et puis elle se sentait pas trop de dire « tu » à son futur agresseur. Oui oui, elle restait sûre que le mec allait pas se tirer comme ça. D'ailleurs les autres ils etaient où ? Partis ? Pour Kazia, ça signifiait tout, sauf que c'était bon signe. Elle passa sa main dans sa frange, la laissa y rester. C'était l'horreur. Tout ce qu'elle espérait, c'était que Sunao décide d'être gentil et de rien lui faire. Ce qui est plutôt amusant, dans la mesure où il avait sûrement quelque chose de plus interressant à faire que de l'agresser. Surtout que tout ce qu'il devait penser, c'était qu'elle était complètement timbrée. Mais bon, que voulez-vous. On l'aime comme ça notre Kassi. Avec son imagination débordante et ses idées à la con.

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Nao frapper une jeune demoiselle? Non. Ce n'était vraiment pas possible du tout. Déjà qu'il ne s'octroyait pas le droit de dire a sa fiancé d'aller se faire cuire un oeuf, alors la frapper, ... Imaginez bien. Ce n'est pas qu'il n'avait pas envie, ou qu'il n'avait pas le courage de lui défoncé le crâne si l'envie lui prenait. C'est juste qu'il n'avait pas le droit, selon ses propres principes. Oui ça et le fait, qu'il avait rarement envie de défoncé le crâne d'une fille... Elles étaient, en générales moins casses-burnes que les hommes. Et ça les hommes, il pouvait les encastrer contre le mur, ça le dérangeait pas plus que ça. Non, ça ne dérangeait pas, et même pire, ça faisait assez du bien de frapper, et d'être frappé. Bien sûr que Nao ne prêtait plus attention a la jeune fille. Pourquoi il la regarderait? Il n'aimait pas grand chose dans sa vie, et les filles, n'en faisaient plus partit. Peut être que certain diront que c'est stupide de ne pas vouloir aimer, parce qu'on a subit un échec.. Seulement dans le cas de Nao, déjà promis a une demoiselle que son père trouvait parfaite pour lui, et qui n'était vraiment pas son genre, il n'avait guère le choix. Et Dieux sait que Nao était capable d'aimer quelqu'un d'autre que lui-même. Et ce n'était pas de la faute de Nao, si il était aussi grand. Il s'en fichait, ça fichait la trouilles, et en même temps, Nao aimait bien cultivé ce côté là de lui. Comme on dit, le respect, c'est 90% de crainte, 10% de "Correction". Et quand je dis "Correction", il faut entendre "recadrage musclé de Nao", et peu de gens aimaient ça d'ailleurs.
Nao bien qu'un fumeur assez passionné par moment, ce soir laissait surtout sa cigarette se consumer seule. Il était un peu triste. Oh, bah fallait bien que ça lui arrive de temps en temps d'avoir cette air mélancolique sur le visage... Même si avec la moitié du visage qui manquait, on aurait du mal a dire ce qu'il pouvait ressentir. Oh, tristesse impliquait que Nao devait se faire un petit.... Passage express a la poudreuse blanche. Il faisait ça en général pour éviter ces moments là, où il semblait quasiment vide de vie.. Mais ce soir, il était bien, le cul contre sa moto, a regarder un peu dans le vide... Enfin ça c'était avant de voir le manège étrange de la jolie blonde. Il se doutait qu'elle pouvait être sous le choc, mais de là à penser que Nao en profiterais de cette manière là... Certes, je croiserais Nao dans les mêmes circonstances, je m'échapperais en courant.. Mais Nao est pourtant tout ce qu'il y a de plus adorable comme garçon... Enfin quand il fait un effort... Si il en fait... Ah Nao et ses petits problèmes de vie. C'est dur la vie, il ne faut pas croire. Il continuait de ne quasiment pas lui prêter d'attention, quand elle lui demanda poliment d'attendre avant d'essayer de l'agresser. La curiosité de Nao fut piqué au vif.. Et pourtant les seules malheureuses paroles qui quittèrent ses lèvres furent..

-Vous et moi? Cela n'arriveras jamais. Et même si l'un de nous deux le voulait, ce dont je doute fort, ça ne doit pas arriver.

Nao avait des Engagements qu'il devait respecter. Il avait aimé Emi, la mère de son fils, mais ce n'était plus possible. Et Nao était devenu assez amer depuis ces moments effroyables. Mais Chose au combien rare, Nao décolla ses belles petites fesses de sa toute aussi belle moto, et s'approcha de Kazia. Il s'approchait de façon lente, et toujours avec cette vieilles dégaine de motard qu'il pouvait avoir.. Que le soir d'ailleurs. Il s'accroupit a sa hauteur et la regarda sérieusement, comme on regardes un sujet d'expérience en tentant de comprendre ce qu'il était. Nao n'avait pas forcément de sourire accroché a ses lèvres pour montrer qu'il était gentil, ni même de douces paroles, et encore moins l'etoffe d'un de ses mecs a donner du câlin a tout vas.... Il n'était pas comme ça, mais il cru bon de faire connaissance. Oui Nao avait envie de rencontrer quelqu'un de nouveau. Quelqu'un qui n'était ni du même monde horrible que son père, ni du même monde que ses amis Motards. Pourquoi? Vous avez vu comment parlent les "groupies" des bikers? Sérieusement... Nao était pas le genre a aimer les filles remplis de piercings et de tatoo partout, qui parlent forts, et boivent comme des trous. Quoi? Il avait le droit d'être un peu romantique, et de vouloir une fille qui ressemblerait plus à une fille qu'à un pote de régiment. Il lui dit alors.

-Je supposes que Jolie Blonde à un prénom... Seriez vous prête à me le dire... Ou avez vous peur que votre désir inavoué que je sois un être malsain qui aime profiter de jeunes demoiselles en détresses dans la nuit noire, vous troubles encore? Mais je dois vous dire, que je me sens un peu obliger de rester avec vous. Ce serait bête que vous retombiez sur Tic & Tac ou de pâles copies même.

Je vous assures! Nao venait d'esquisser un petit sourire amusé. Tic & Tac. Voilà comment il appelait tout duo de merdeux prêts a agresser n'importe quelle fille, sans se donner la peine de réfléchir a la raison pour laquelle aucunes d'elles ne voudraient d'eux. Non pas que Nao prétendait avoir un paquet de filles à ses pieds... et quand bien même il en aurait... Je ne suis même pas sûr qu'il le remarquerait. Oui Nao vivait un peu dans un autre monde. De toute façon, à part sa bécane, ses clopes, sa coke, et son gosse... Le reste ça n'avait que peu d'importance.. Même si il en donnait toujours aux filles qu'il rencontrait. Un éternel Romantique? ou juste un Chevalier Blanc qui enchaînait les heures de boulots, par automatisme? Qui sait vraiment qui pouvait se cacher sous cette apparence de Sunao.

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Bien. Il disait qu'il ne voulait rien faire. Elle se sentit soudainement soulagée, mais ne comprenait pas tout. Même s'il n'y avait rien à comprendre. Enfin ce n'est pas pour autant qu'elle se remise debout : elle avait dit qu'elle avait besoin de s'asseoir, alors elle le ferait, et la suite... Elle verrait bien. Elle ne remarqua pas tout de suite que Sunao s'était decollé de sa moto et qu'il se rapprochait d'elle, lentement. Et heureusement, parce qu'avec sa façon de marcher, ça n'aurait pas trop rassurée Kazia, malgré ses paroles assez... sympathiques ?

C'est quand elle sentit un souffle chaud près de son visage qu'elle réalisa la proximité entre elle et Sunao. D'un coup, il était assis, accroupis à ses pieds et l'observais comme si elle était... étrange. Kazia tenta vaguement de reculer, mais au lieu de cela elle se retrouva complètement sur les fesses. Le garçon continuait de l'observer lorsqu'il pris la parole calmement. Étrangement, ses paroles qui n'étaient pas plus rassurantes que ça, lui procurèrent le même effet que si le but avait été le même. "Jolie blonde"... Le petit surnom fit sourire la blondinette. Après tout, c'était une fille, une vraie, et qui plus est une mannequin. Un petit compliement par-ci par-là est toujours le bienvenue, même si ce soir ce n'était pas destiné à draguer, loin de là. Et lorsqu'elle entendit Tic et Tac sortir de la bouche du garçon au cheveux colorés, un sourire apparut sur son visage. Elle hocha la tête, d'accord avec lui. Recroiser deux bonhommes du genre... Elle s'en passerait. Elle releva sa tête, sans vraiment tenter de croiser son regard. Puis elle acquiesça, mais quelque chose la chiffonnait dans ce qu'il venait de lui dire... Elle pris la parole à son tour, doucement.

Hum... Je... Merci. Mais... Vous trouvez que je suis si vieille que ça ?

Elle mordilla sa lèvre inférieur, pas claire. Elle avait posée sa question calmement, mais on sentait comme une pointe d'indignation. Et pourtant, elle n'avait pas fait exprès d'utiliser cette intonation là, surtout qu'il n'allait peut-être pas comprendre de quoi elle voulait venir au juste. Mais bon, qu'il la vousvoit la gênait un peu, même si il s'exprimait ainsi de cette façon avec tout le monde. C'était plaisant d'un certain coté oui, mais en même temps... Elle avait 16 ans quoi.

Et puis je m'appelle Kazia.

Elle souriait timidement en rajoutant cela, après tout... Elle ne le connaissait pas et jusqu'à présent elle ne s'était que fait des idées toutes plus bizarres les unes que les autres à son sujet. Sur lui, et puis ses copains aussi. D'ailleurs, ils étaient vraiment partis ? Elle jeta un coup d'oeil vers la moto de Sunao, les cherchant du regard. Apparement oui, ils étaient partis. Mmh... Remarquez... Ce n'était peut-être pas plus mal.. Non ?
Au passage, elle vit les deux vieux pervers qui étaient restés allongés à quelques pas, mais ne voyait pas très bien dans le noir. Enfin, dans le noir... Pas complet c'est vrai, mais l'absence de la lumière n'aidait pas.
Elle les avait presque oubliés ces deux-là.

Et heu... J'ai pas regardée tout à l'heure, pardon. Mais.. Vous croyez qu'ils sont morts ?

Ses yeux étaient grands ouverts. Ohlala... Ils étaient morts ? C'était possible ça, de mourir en se prenant une raclée ? C'était mal dans ce cas-là, quand on aidait juste quelqu'un qui en avait besoin ? La jeune mannequin porta une main à sa bouche entre-ouverte, choquée. Non ils étaient pas morts, pas possibles. Ou alors c'était pour ça que les deux autres gars étaient partis vite fait bien fait ? Bah, elle se faisait encore des idées. Sûrement. Elle passa une main dans sa frange, fatiguée. Ce n'était peut-être pas elle qui l'était le plus, remarquez...

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Sunao n'était pas méchant. Il fallait arrêter de croire des choses parce qu'il avait cet air la. Certes, il ne parlait pas toujours avec un grand respect, surtout aux hommes, et surtout quand ils venaient le chercher. Nao avait peut être tendance a partir très vite, mais c'était mieux que de se laisser faire passivement. Combattre le mal, par le mal, voilà a quoi Nao se tenait. Et puis, il fallait bien qu'il ai une bonne image, pour son père, pour Seikei, son fils. Il leurs devait. Et ça le tuait tout les jours. Il détestait avoir a faire comme des "culs bordés de nouilles" qu'il cotoyait. Ces faux-culs qui ne comprendrait jamais ce que souffrir, et travailler voulait dire. Et encore moins le mot aimer. Parce que si vous croyez que son père aime sa mère, c'est une erreur totale. Par contre, même si Nao voulait résister au charme de certaines filles, ça n'était pas toujours facile, et bien souvent il se retrouvait un peu con. C'était comme mettre un petit garçon dans un magasin de confiseries, et de lui dire qu'il n'avait pas le droit d'en manger. C'était stupide. Et Nao avait ce même sentiment de frustration. Frustration qui ne partait pas, a la pensé qu'il avait une fiancée. Pourquoi? Parce qu'elle l'énervait plus qu'autre chose. Et puis surtout... elle n'aimait pas Seikei. Et ça, c'était la pire offense qu'on pouvait faire à Nao. Oui ça et lui dire qu'il n'était pas un homme, et qu'il ne rendait personnes heureux au lit. Oui, les mecs et leurs fierté. Mais ça, il s'en foutait un peu, parce qu'en général le premier a lui dire ça, se faisait défoncé la gueule. Problème régler.
Que Kazia soit une fille, ça Nao l'avait bien remarqué. Mais même si il aimait les filles qui ressemblaient a des filles, il détestait les Madames Trop Peinte, et celles qui se prenaient pour le centre du monde. Déjà que toute la journée il devait gérer l'égo sur dimensionné de son père et de ses amis à la con, pour faire bonne figure, il avait pas envie en plus de se taper Madame Narcissique. C'était pas possible, ses nerfs craqueraient. En tout cas, il fut content qu'elle fit un petit sourire. C'était plutôt bon signe. Même si, encore une fois, il décrocha un peu a la question de son âge. Sérieusement, les filles se sentaient obligés de parler de leurs âges et de vouloir être jeune tout le temps? Pour seul réponse, Nao qui était un homme, un vrai, du moins il essayait, leva les yeux au ciel mêlant un petit soupir. Il aimait pas trop ce genre de question un peu futile, et de toute façon, il continuerait a la vouvoyez. Alors ça ne changerait rien du tout. En tout cas, Nao laissa un ange passer jusqu'à ce qu'elle repose une question a propos des deux vioque pervers de tout à l'heure. Nao n'était pas le genre super super causant, et d'ailleurs, c'était dur de faire une vrai conversation avec lui.. Mais bon, on pouvait toujours essayer. Il jeta alors un oeil en direction des deux loques, et soupira doucement, avant de répondre.

- Non. Juste bien assommés. Vous verrez, quand ils se réveilleront, ils partiront en courant. Ce genre de personnes n'as pas vraiment de couilles.

Oui bon, sur ce coup là, Nao n'avait pas vraiment su comment dire ça autrement. Remarquez, il aurait pu dire, qu'ils étaient lâches, mais même ce mot faisait trop courageux. Il jeta un petit coup d'oeil a la jolie blonde, et finit par lui dire, au bout d'un petit silence.

-Mon nom est Sunao.

Oui, quand quelqu'un se présentait, il fallait quand même rendre la politesse. C'est pas que Sunao n'aimait pas être dehors, bien au contraire, il pouvait fumer tranquillou sans que personne ne lui demande d'éteindre sa cigarette, oui, il l'avait toujours entre les doigts, et faisait très attention de ne pas mettre la fumée dans le visage de jolie blonde. Les filles aimaient rarement la fumée de cigarette dans la tronche, par expérience. Il finit par se poser une petite question, alors, il cru bon de demander a Jolie Blonde ce qu'elle voulait.

-Vous voulez rentrer au chaud, boire un verre d'eau, ou tout autre boisson?

Quoi? Non il voulait pas la faire boire. C'était pas du tout son but. Seulement il venait de se rendre compte que dehors, bah il faisait pas super chaud non plus. Et que peut être, elle voudrait boire de l'eau, ou un soda, ou simplement se mettre au chaud, sans que personne ne viennes la faire chier. Quoi? Sunao avait des plans pour ce soir? Oh, bah ça faisait longtemps qu'il avait changé ses plans. Il ne comptait pas la laisser seule, dans un endroit comme celui-ci, avec Tic & Tac a moitié endormis à ses côtés. Fallait pas rêver non plus. Quand Nao faisait les choses, il devait les faire bien. Peut être que Quelqu'un attendait Jolie Blonde quelques part? Non mais ça Nao le demanderait pas. Pourquoi? Parce que la façon dont il le demanderait, comme toujours, donnerait a peu près ça "Vous avez personne qui vous attends quelques part?" ce qui en langage un peu tordu donnerait "vous avez un petit ami?" Et Nao voulait éviter les mal-entendu. Même si ça question restait un peu étrangement, étrange. Mais il ne voulu rien rajouter, parce que ça aurait fait encore plus bizarre. Du style, un violeur qui essayait de la draguer. Et c'était pas son but du tout. Si elle prenait mal la chose, il s'excuserait comme toujours, et puis, soit ça passerait, soit ça casserait. Mais Nao était quelqu'un de bien, quand il s'y mettait un peu. Nao aimait les hommes, masculins, et les femmes féminines, ça pouvait sembler étranges, mais que voulez vous. Chacun des sexes avaient une particularités qui plaisait au jeune homme. ^^.

Invité

Non. Juste bien assommés. Vous verrez, quand ils se réveilleront, ils partiront en courant. Ce genre de personnes n'as pas vraiment de couilles.

Elle tiqua un peu lorsqu'elle entendit à nouveau le "vous" la désigner mais se tut puisque quoi qu'elle dise ça ne changerait rien, si elle en croyait la façon dont il avait levé les yeux au ciel. Le reste de la phrase la fit rire. Pas d'un rire nerveux, pas non plus un fou rire, juste un simple rire dût à l'expression utilisée par Sunao. "Pas de couilles"... Enfin ca allait plus loin que ça, après tout c'était pas la première fois qu'elle entendait ça. Mais en fait dans sa tête, il y avait deux portraits de Sunao qui se dessinaient. L'un la vousvoyait et la traitait bien, et puis il y avait l'autre, qui parlait et se comportait pas toujours comme il le faudrait. Elle compara ces deux "pseudos-portraits" rapidement, rigola à nouveau. C'était n'importe quoi, et c'est pour ça que c'était drôle. Mais remarquez qu'il avait plutôt raison hein. S'en prendre à une fille seule déjà, c'était vraiment lâche, mais détaler comme des lapins ensuite, ça le faisait encore moins. Et puis même si elle de permettait de rire un peu maintenant, il n'empêche qu'ils lui avaient fait peur, ces cons. Un peu trop même.. alors forcément la présence de Sunao ne la gênait pas, au contraire, tant mieux si il se sentait obligé de rester avec elle. Elle hocha la tête lorsqu'il lui donna son nom à son tour. Sunao ? Lui, elle le retiendrait sur.

En jetant un coup d'oeil à ses chaussures -ses magnifiques chaussures à talons-, elle se rappella que si elle était venue trainer dans ce bar habillée comme ça, c'était parce qu'elle avait des plans elle aussi, pour attendre quelqu'un, et plus particulièrement pour faire la fête. La grande question était donc : allait-elle s'y rendre, ou pas ? Une petite partie d'elle avait envie de s'y rendre, fétarde comme elle était. Mais y aller pour quoi ? Elle savait que ce ne serait pas des gens tous nets qui l'entoureraient et que comme d'habitude, la moitié des invités risquaient d'oublier un bout de la soirée... Alors franchement... Quitte à trainer avec quelqu'un, autant qu ce soit quelqu'un... De confiance ?

Elle fut coupée dans ses réflexions par Nao, qui lui demanda ce qu'elle voulait faire. En tout cas elle allait pas faire ce qu'elle avait prévit au départ, elle-même ne préférait pas. Alors elle re-passa la question de Nao dans sa jolie tête blonde, puis y réfléchit un peu plus calmement. Un verre d'eau, non ça la branchait pas trop, il lui fallait un truc un peu plus consistant. En même temps elle allait pas demander la lune non plus. De l'alcool ? Ah non ! Mademoiselle n'avait pas bu, -enfin presque pas, juste une petite bière-, alors c'est pas maintenant qu'elle allait commencer. En plus elle en avait pas envie. Et puis même dans la cas contraire, qu'est-ce qu'elle pouvait bien dire, "j'ai envie d'une bonne bière histoire d'oublier tout" ? Non, pas vraiment. Ce genre de truc elle était capable de le faire même si elle n'agirait pas. Ou en tout cas pas avec n'importe qui. A la place elle compta mentalement jusqu'à trois puis se leva sur ses grandes jambes, manqua de se casser la figure mais de rattrapa d'elle-même en quelques secondes. Elle croisa ses bras sous sa poitrine, puis lui demanda doucement :

Un chocolat chaud... Je peux ? Et... Être au chaud aussi, oui. Ce serait pas de refus..

Oui parce que l'air de rien, il était tard, c'était la nuit, et elle avait une robe plutôt courte, Kassi. Donc bon, à force de rester les fesses contre le sol, elle avait l'impression de geler sur place, et c'était pas vraiment une bonne sensation. Elle prit ses cheveux entre ses mains et les placa sur ses epaules, de façon à ce que ses mèches recouvrent ses mèches. Les oreilles rouges écarlates, ou rouges tout court, c'est pas le top du top parait-il... Soudain il lui vint une idée, une mini idée qui ne servirait pas à grand-chose, mais bon, elle demanda quand même, levant doucement la main.

... Je peux vous tutoyer ou pas ?

Ben quoi ? Au moins elle demandait, et puis, c'est pas comme si elle allait lui sortir "tu" à tout bout de champs.... Si ?

Invité

Sunao n'allait pas changer sa façon de parler, pour ses beaux yeux. Il disait vous, par défaut de langages avec les filles. C'était devenu une sale habitude, mais il n'arrivait pas à faire autrement. La seule fille qu'il n'ai jamais tutoyer était sa mère, avant que son père ne reviennes dans leurs vies, et la mère de son fils. Ce n'était pas forcément le Grand Amour de Sunao, parce qu'il aurait encore fallut qu'il croit au Grand Amour... Mais elle ne l'avait pas laissé indifférent, et encore maintenant, quand il pensait à elle, son humeur s'assombrissait un peu. Il était triste. Et ça il le savait parfaitement bien mais personne ne devait s'en rendre vraiment compte. Sunao n'était pas le genre de garçon à faire des grands sourires, ou à pleurer quand ça n'allait pas. Il se contentait d'avoir toujours la même tête, refoulant ses sentiments, qu'il soit de joie, ou de douleurs. La seule fois où on pouvait voir Sunao sourire, mais sourire vraiment, pas par politesse, était, quand Sunao voyait son fils. Et c'était que peu éloigné de la vérité, de penser que Sunao avait deux visages. Mais en réalité, il en avait trois. Un pour tout le monde. Un pour les demoiselles, et un pour son fils. Les gens auraient cru que ça ne lui aurait rien fait, d'avoir un bébé, pourtant... C'était différent pour lui. Il se sentait obligé de veiller sur lui, et de prendre soin de Seikei.
Il n'était pas certain qu'on puisse qualifié Sunao de "Confiance". Parce que c'était un bien grand mot, et qu'il avait ses propres intérêts dans ce qu'il faisait en général... Comme par exemple, prendre de la drogue. C'était parfaitement égoïste, et il ne pensait qu'à lui. Pourtant, Nao n'arrivait pas a se passer de ça. C'était plus fort que lui, et il devait bien avouer, que ça renflouait les poches d'un certain Dealer de quartier. Ce qui ne plaisait pas trop au blondinet... Il n'aimait pas vraiment être vu en sa compagnie. Un homme de sa classe, et son rang social, ne pourrait décemment par traîner avec un dealer, le jours.. Nao n'aurait jamais pu. Pourtant, il aimait le danger, et être dans l'illégalité. Peut être que ça expliquait pourquoi il buvait, se droguait, et se bagarrait comme un vrai BAD BOY ferait ^^. Elle voulait boire un chocolat chaud? Pas dans le trou à rat qui servait de bar. Ce n'était pas envisageable une seule seconde. Alors il réfléchit un peu, histoire de trouver un endroit, dans ce coin pour boire ce genre de boisson. Par chance, a force de traîner dans les rues de cette grande ville, Nao aurait pu s'appeler Tom-Tom Go, et c'est ainsi, qu'il se leva lui aussi, une fois qu'elle se mit debout. En plus du fait, que rester accroupi devant une fille avec une robe courte, ça faisait plus voyeurs que gentleman. Ce qui était pour déplaire à Nao. Il la laissa poser sa petite question, et finit seulement par répondre.

- Il y a un cafée un peu plus loin. Je peux vous y accompagner si vous voulez. Si vous avez froid, je peux même vous prêter ma veste..

Quoi? On aurait pu croire que Nao draguait, et ... quelques part c'était pas faux. Forcément être tout gentil, tout mielleux, ça donnait cette image. Que voulez-vous? Nao la regarda sérieusement. Il ne la forçait à rien, pas même à prendre la veste de Nao. De toute façon, Nao n'aurait pas spécialement froid. Parce que Nao n'est pas juste un garçon, c'est Nao. Il est un peu étrange par moment. Mais on l'aime bien comme ça aussi. Il finit enfin par répondre à la question de la jeune fille, gentiment.

-Oui. Vous pouvez. Mais ne vous attendez pas à ce que j'en fasses de même. C'est une vieille habitude.

Et puis, il était scientifiquement prouvé, que les filles n'aimaient pas les gentils garçons. Ce n'était pas vrai. Elles aimaient les mauvais garçons, ceux avec plein de problèmes, de la poudre dans le nez, et surtout, si ils pouvaient être méchant, blessant et vexants, elles en raffolaient. C'est l'idée que c'était faite Nao. Pas qu'il vise spécialement à être l'idéal des pauvres filles Riches en Manque d'aventure.... Mais il était pas loin du vrai Bad Boy, pourtant, étrangement, il restait toujours poli, et prevenant avec Kazia. C'était aussi ça, être Nao. En plus du fait, que de toute façon, Nao était prêt à la suivre, où elle voudrait ce soir. POurquoi? Parce qu'il n'avait rien de prévu, et surtout, parce que même si il laissait sa moto a un endroit, il ne craignait pas pour elle. Le premier qui touchait sa moto, il finissait dans le caniveau a vomir ses tripes sur le sol. Et c'était pas négociable. La raison pour laquelle Nao n'avait pas de casier judiciaire, alors qu'il se battait quasiment tout les soirs? C'était son père. Et oui, être fils de diplomate aidait. Il avait l'immunité diplomatique. Et se permettait de faire, un peu partout ce qui lui plaisait quand la nuit tombait. Parce qu'il devait décompresser de toutes ses mièvreries, et conneries qu'il pouvait dire dans la journée. Car il ne devait offusquer personne, pas même le prof, et encore moins son père.. Même si en privé, tout le monde savait bien, qu'ils ne s'entendaient pas. Son père était juste content d'avoir un "Fils" pour faire bonne figure devant tout le monde. Nao n'était rien d'autre qu'un trophée de plus dans la longue collection que son père avait. Mais il s'y accommodait très bien, et si en plus, il pouvait éviter qu'il arrive des ennuies a de très jolie, et gentille fille, c'était encore mieux. Mais ça, ce n'était pas toujours le cas.. Des fois, il prenait aussi, en pitié, des pauvres gamins martyrisés par les autres. ET oui, ça dépendait de son humeur, et surtout, de la merde dans laquelle pouvait être les autres... Nao, Chevalier au grand coeur?.... Il faudrait déjà en avoir un... pas vrai?

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