Institut Hishigawa
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 Come with me, we will believe in Life ! ~ [PV Kim Ji Hya]

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MessageSujet: Come with me, we will believe in Life ! ~ [PV Kim Ji Hya]   Come with me, we will believe in Life ! ~ [PV Kim Ji Hya] EmptyMer 19 Jan - 10:30

Elle sauta dans la flaque d'eau, telle une enfant. Telle une enfant, elle eut un sourire émerveillé. Avec joie, elle marcha dans les rues de la ville, se faufilant entre les passants, pour se diriger vers le métro. Elle venait tout juste de terminer sa journée de travail et ce soir, elle était invitée à une fête avec quelques amis. Par conséquent, elle devait se préparer.
Au restaurant, il n'y avait pas eu d'incident, les clients avaient été sympathiques et courtois, et tout avait été servi dans les temps, ou presque, mais il n'y avait pas eu de grand écart. Elle avait fait son travail correctement, du moins l'estimait-elle, avait travaillé justement cette semaine pour les cours et à présent, elle allait pouvoir s'amuser ! Sortie de la ligne de métro, elle rentra chez elle. Sa colocataire n'était pas là.
Ai prit une douche et choisit des vêtements. Elle se para ainsi d'une robe noire, au col et manches à revers blancs. Cette robe s'arrêtait au niveau des genoux, laissant ainsi les collants noirs, entre le transparent et l'opaque, visibles. Quant à ses pieds, ils étaient glissés dans des escarpins noirs, parés d'un nœud de cuir, à hauts talons. Se détachant du noir, une chaîne à fines mailles d'or suspendait un pendentif d'un cheval à bascule blanc, à la selle rouge. Elle entoura son cou d'une écharpe de soie noire à pois blancs, et ainsi fut-elle parée, bien que ce ne fut pas véritablement une tenue dite « de soirée », elle s'y sentait bien et avait envie de la porter. Et puis, l'important n'était pas dans les vêtements, mais dans le plaisir qu'elle prendrait à la fête !
Il n'était pas l'heure, et ce en était même loin, mais elle éprouvait le désir de sortir. Comme si, en restant dans cet endroit, elle risquait d'étouffer. Sûrement craignait-elle que le murmure ne s'empare d'elle, comme il le faisait à chaque fois dans l'appartement de ses parents, crainte d'autant plus forte que son inconscient devait s'inquiéter de ne déjà pas le ressentir. L'air avait toujours été un réconfort pour elle, et elle appréciait depuis l'enfance être ailleurs, à l'extérieur. Peu importaient les voitures, les cris, les gens, les vélos, le bitume. Peu importait que ce fût à la campagne ou en ville. Il y avait l'air. Elle se souvenait, petite, de ses courses à travers les gens, sans qu'aucune voix ne le lui interdise. Elle se souvenait du plaisir qu'elle prenait à aller vite, pour sentir l'air la balayer, jusqu'à la gifler, sans jamais qu'elle n'en soit offensée. Que l'air la blesse ne l'offusquait pas. C'était un bien qu'elle ressentait. Plus elle sentait l'air autour d'elle, plus elle se sentait bien. Elle avait besoin de sa légèreté, pour s'en sentir libre, pour se sentir libre, pour en vivre, pour vivre. Rester enfermée ne lui avait jamais plu. Ce qui était absolument paradoxal, c'était qu'elle rêvait d'être hôtesse de l'air. Mais, vous opposerait-elle, dans un avion, nous sommes dans le ciel. Alors, peu importe. Elle se sentirait libre, malgré tout. Et proche du ciel, elle serait proche de Sora. Aussi se sentirait-elle bien.
Dans les rues de Tôkyô, elle marchait calmement mais vivement. Allègre, joyeuse, elle tournoyait dès qu'elle pouvait, et tant pis pour les pensées des autres. C'était la vie, la vie, uniquement la vie, qu'elle voulait, et elle la prenait telle qu'elle la voyait, et cette vie, pour elle, était le bonheur de faire ce qu'elle voulait, quand elle voulait, de la façon qu'elle voulait. Surtout de la façon qu'elle voulait. Aussi tournoyait-elle dans les rues, courait-elle subitement, s'amusait-elle avec les enfants, sans se préoccuper de rien d'autre que le bonheur, et tant pis si cela était égoïste, elle voulait vivre, absolument vivre, entièrement vivre, mais vivre librement.
Les heures passaient, et Ai était toujours dehors. Il était désormais dix-huit heures, la fête commencerait dans quelques heures. Pour l'instant, qu'importait. Elle était au parc Ueno, elle profitait de la nature, de l'air, de la liberté qu'elle ressentait, marchant la tête vers le ciel, tout à coup ouvrant les bras, tout en coup s'élançant en riant, se laissant tomber sur l'herbe, allongée, le visage serein, ses lèvres étirées en un sourire, le cœur battant, battant de vie. Telle était-elle.
Elle se leva soudainement, prête à partir en un autre endroit. Se dirigeant vers le métro, prit la ligne Shinjuku pour aller… À Shinjuku.
Elle ne s'assit, préférant rester debout. Et ainsi, des personnes ayant vraiment besoin de s'asseoir le pourraient. Il y avait beaucoup de monde, et surtout beaucoup d'étranger, mais c'était tout à fait normal : Shinjuku était le quartier de Tôkyô accueillant le plus d'étranger, sans compter qu'il y avait là la préfecture de la capitale.
Elle descendit et se balada dans les rues jusqu'à rencontrer un salon de thé. Elle avait eu envie, tout à l'heure, de thé. D'une boisson qui apaiserait sa frénétique envie de bouger qui l'agitait. Elle commanda un thé noir, à la cannelle et vanille, entre autres. Noël à Londres, s'appelait-il. Londres… Cela lui plairait, d'y aller. Voyager. Elle voulait voyager. Se lever un jour et dire à Ren : « Je pars pour l'Irlande ! ». Oui, un matin, se lever, prendre un billet d'avion, et partir, loin seule, ailleurs. Ailleurs. L'avantage avec ses parents était qu'elle n'avait nul besoin de les informer de quoi que ce soit. Ils ne s'occupaient pas de ce qu'elle faisait, tout comme elle évitait de s'occuper d'eux. Alors, elle pouvait vraiment faire ce qu'elle voulait. Pour l'instant, évidemment, c'était difficile. Il fallait qu'elle paie ses études à Hishigawa, et c'était cher, bien qu'elle soit boursière. Mais lorsqu'elle travaillerait, elle prendrait des vacances, et irait voyager. Non. Elle ne craignait pas de prendre des vacances. Contrairement à tous ces hommes d'affaires qui avaient peur de prendre quelques jours de congés, sous prétexte que ça signifiait un détachement vis-à-vis de leur travail, qu'ils seraient mal vus, elle se fichait de cela. Elle ne voulait pas rester au même endroit tout le temps. Elle ne voulait pas qu'une monotonie éternelle s'installe. Elle avait besoin de partir. Certes, en étant hôtesse de l'air, elle partirait. De plus, son travail ne serait pas régulier. Et elle serait souvent absente. Mais ce n'était pas la même chose, malgré tout. Elle voulait dévaler les plaines verdoyantes de l'Irlande, se promener dans les villes allemandes, entre espaces verts et espaces urbains, découvrir les monuments d'Italie, les villes de Russie, la terre de l'Inde, la diversité de la France, voir les arbres mythiques de la Nouvelle-Zélande, les Kookaburra d'Australie, et tant encore. Ne pas s'arrêter à des frontières, les dépasser, les oublier, les ignorer. Si la terre n'était pas la même partout, elle était. Et cette terre, elle voulait la voir, la connaître, sans se préoccuper des limites humaines.
Avalant sa dernière gorgée de thé, elle se leva, paya et remercia. Il était temps, désormais, d'y aller.
Reprenant le métro, elle se faufila par la suite dans les rues de Tôkyô et rejoignit le lieu de fête. Elle devait y retrouver Kim Ji Hya, une amie qu'elle avait rencontrée pendant une soirée, et qu'elle retrouvait aux soirées. C'était toujours plus drôle d'être avec des amis, et avec la jeune fille, Ai se sentait bien. Elle aimait beaucoup sa maturité, qui allait de pair avec son caractère affirmé, du moins c'était la vision que la pianiste avait de la jeune femme, et même si Hitoshi-san était gamine, elle s'accordait avec la maturité de Hya. Et puis, être mature n'a jamais empêché de s'amuser, la Taiwanaise le prouvait !
Elle resta dehors pour attendre son amie, Ai était un peu en avance, et elle préférait profiter encore de l'air.


[HS : Je ne sais pas du tout me repérer avec les prénoms/noms taïwanais/coréens... Tu peux m'indiquer quel est le prénom et le nom de Kim Ji Hya s'il te plaît ? ^^" Désolée... J'ai du mal avec ça. xD]
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