Michiyo Kojima Finie

Michiyo est le genre de fille détestable. Elle prend un malin plaisir à humilier les autres personnes, surtout lorsque c’est en public. Depuis toute petite, on lui a appris à avoir ce qu’elle voulait et tous les moyens sont bons pour ça. En effet, Michiyo est prête à tout pour avoir quelque chose, même si cette envie est passagère. Elle manipule, fait du chantage, corrompt… Il est vrai que pour son jeune âge et l’année où elle se trouve, elle a un certain culot. Mais la plupart du temps, un tel comportement n’arrive pas sans raisons. Chez Michiyo, ce serait une carapace. Elle s’en sert pour ne pas montrer ses faiblesses et à quel point elle se sent seule. Lorsqu’elle se retrouve seule avec une autre personne, Michiyo peut se montrer vraiment chaleureuse et commence à s’ouvrir, mais lorsqu’elle se retrouve entourée d’autres personnes, elle redevient la vipère.
Son éducation lui a inculqué l’égoïsme. Michiyo croit que tout lui est due, que ce qu’il lui plaît est à elle. Elle se moque pas mal de ce qui se passe autour d’elle tant qu’elle-même est heureuse. Une chose est fausse à son sujet, elle n’est pas une croqueuse d’hommes, comme ce que tout le monde pense. Elle attend que son prince charmant vienne, mais elle sait au fond d’elle-même qu’aucun garçon ne voudrait d’une fille comme elle, mais elle ne veut pas le savoir. Lorsqu’elle est en présence d’un garçon et qu’elle l’aime, Michiyo la vipère disparaît pour laisser la place à Michiyo la timide. Elle devient maladroite, bégaie, enfn tout le kit de « la fille amoureuse ». Bien sûr, cette facette d’elle-même, elle ne la connait que très mal, n’étant pratiquement jamais tombée amoureuse.
En cours, Michiyo est une cancre, préférant son Ipod ou son portable aux cours. Pourtant, c'est une fille très intelligente, mais dans sa tête, elle se dit que ça ne sert à rien pour elle d'étudier étant une riche personne, l'argent lui ouvrira bien des portes.

Je suis née lors d'une chaude fin de journée d'Août, le 16 Août 1994 plus précisément. J'étais et suis toujours fille unique. Mes parents sont deux grands personnages importants dans le monde du business, et grâce à ça j'ai pu voyager à travers le monde et améliorer mon niveau en langue, notamment en anglais. Lors de tout nos voyages, le travail occupait la totalité du temps de mes parents, faisant de moi une jeune fille éseulée. Je changeais souvent d'écoles, ne pouvant tisser des liens. Mes parents m'apprirent, enfin à travers ma nourrice, que ce que je voulais avoir, je pouvais en claquant des doigts, mais je ne me voyais pas du tout claquer des doigts pour avoir du chocolat. A cette époque, j'étais contre le point de vue de ces gens avares qu'étaient mes parents, dur à croire, hein. J'étais une gentille fille, travaillant de son mieux à l'école mais tout changea dans ma dernière année de collège et un garçon me plaisait. J'avais décidé de lui faire un gateau et ne pas en acheter un à la patisserie du coin, et lorsque je lui offris, il me ricana au nez et me lança le gateau que j'avais mis du temps à faire en pleine figure. Mon comportement changea radicalement, je décidais de suivre le raisonnement de mes parents et de ne plus faire les choses par moi-même lorsque quelqu'un d'autre peut les faire pour moi. J'humilais les gens, devenais un vraie peste et remarquais que les gens avaient bien vite oublié la gentille petite fille que j'étais pour ne garder en mémoire que la vipère, et ça me plaisait. J'ai appris que les gens se rapellent mieux des choses mauvaises que des bonnes, et cela fonctionnait aussi avec les personnes. Je voulais qu'on se souvienne de moi, et qu'importe si c'était en mal plutôt qu'en bien. La première personne sur qui je pris un malin plaisir d'humilier, ce fut ce garçon qui avait tout déclenché. Je le remerciais à ma façon mais lui devait le regretter amèrement. Mon père voulut que je m'installe à Tokyo pour aller dans ce lycée réputé. Bien sûr, il fallait être une tête ou avoir de l'argent. Pour ma part, c'est l'argent qui me fis entrer à Hishigawa. Et me voilà en première année et prête à faire parler de moi.

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