madness under the sunset [Kazia][- de 18 ans s'abstenir]

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Les derniers rayons de soleil tombèrent derrière les hauts immeubles qui tapissaient la grande rue dans laquelle circulait Tenkô. Seules quelques dernières lueurs perçaient ici et là grâce aux rues perpendiculaires qui filaient vers l'ouest . Il faisait encore jour, cependant, le firmament bleu sans nuage commencait à se teinter de rouge et de violet annoncant le coucher imminent de l'etoile du jour . Le ciel prendrait bientôt une teinte bleu foncé sous une lune pleine.
La rue était calme malgré sa grandeur. Elle se toruvait dans le quartier touristique qui était très prisés par les japonais qui venait visité la capitale pendant leur vacances. Celles ci n'étant pas commencer, seuls quelques touristes étrangers se balladait sur la rue à la recherche d'un restaurant moderne pour diner où descendait vers la mer pour assister au coucher de soleil qui ne tarderait pas à disparaitre derrière l'horizon.
Un couple d'anglais s'embrassait sur un banc de l'avenue, des chinois rentrait dans leur hôtel tandis que des allemand buvait une bière sur la terrasse d'un bar en profitant de la douceur du soir.

Tenkô filait sur sa moto sur la rue pleine de gratte-ciel sur sa moto. Il voulait aller à la plage, pas pour prendre un bain de ,euh, 21h30, ni même pour plonger son regard dans l'infinie de l'océan ou bien encore pour marcher dans le sable fin. Non, ce dont il avait envie, c'était aller dans un bar pour boire ou... trouver une maison abandonnée pour tout casser. A cette époque de l'année il y avait sur les bord de plages plein de résidence secondaire vide qui pourrait subir un tel chatiment. Hye Sung estima que cette seconde solution lui plairait plus, plus violente et plus décompressante... Il y trouverais certainement un moyen d'apaiser cette ardente frustration qui bloquait toute son âme à cette instant. Il avait vraiment besoin de frapper quelque chose. Enfin frapper est un mot faible, fracasser serrait plus appropriés.

Hye Sung conduisait sur la rue, plus vite que la vitesse autorisée mais au moins sur la voie de gauche, ce qui n'avait pas toujours été le cas jusqu'ici. Il n'y avait personne sur la voie de droite,après tout pourquoi ne pas faire comme dans le reste du monde ?
Le jeune dealer tourna vers la gauche sur une grande avenue qui menait au bord de la mer. C'était une avenue pleine de grands hôtels et de restaurant chic pour touriste. Enfin à l'instant, ce ne fut pas l'immensité bleu de l'eau qu'il apperçu mais la lumière encore énlouissante du soleil bas. Il fronça les sourcils pour surpasser la luminosité puis...

Pouf-Pouf-Bam ! C'est le bruit qu'avait fait le moteur de la moto avant de s'arrêter juste à la sortie du carrefour.
- P**** de bordel de m****! Il jura en descendant de sa becane puis lui donna un coup de pied dans la rue qui n'eut d'autre effet que de faire tomber la moto. Par reflexe, il la rattrapa et se décala sur le trotoir par sécuritée tout en continuant de murmurer des insanitées.

Le jeune homme bouillait, il était énervé, sa journée avait été éprouvante, elle avait ramené son cauchemard plus intense dans son esprit ainsi il se sentait étouffé dans son propre corps. Sa becane lui était inutile, mais ca coutait trop cher pour la laisser là.

Que faire? Il aurait pu s'interressé au moteur de sa bécane, mais il s'en contre fichait, il voulait frappé, crier, n'importe quoi, mais pas manipuler miticuleusement les entrailles de sa moto. Il décida de continuer sa route vers la plage pour trouver le but de sa virée. sa moto en main, il descendit vers le soleil couchant et la plage, son cassage dans une maison risquait d'être retardée un petit peu. Il marcha alors dans la rue calme, il vit des personnes sortir des hôtels alentours.

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Un peu plus tôt dans la journée, alors que Kazia tentait tant bien que mal de résoudre des équations mathématiques chez elle, l'une de ses amie était venue la chercher. Elle avait déjà une bouteille à moitié vide dans l'une de ses mains, et l'autre s'acharnait sur sa sonnette. Elle lui proposait de sortir dehors avec leure bande d'amis plutôt que de rester cloîtrée chez elle. Bien sur, pas besoin de le redire deux fois à la mannequin. Pourquoi rester enfermée alors qu'un temps radieux vous attend dehors ? Elle jeta un coup d'oeil derrière la nouvelle venue, apercevant d'autres de ses amis dans la voiture. Comment l'avaient-il obtenue ? Bah, ça n'avait pas d'importance, sa décision fût aussitôt prise. Enfilant une paire de chaussure à talons hauts et une petite veste -bien que le temps ne s'y prétait pas vraiment-, elle sortit en trompe de son duplex, rejoignant les autres. A partir de là, elle n'avait pas vraiment décidée grand-chose, même si elle y avait participé. Tout d'abord ils étaient partis chercher à boire, car avec une nouvelle venue, ils ne pouvaient "pas se permettre d'être à court de provision". Après avoir trainés dans le centre commercial et dans les parcs pour enfants, ils étaient allés à la plage, en fin d'après-midi. Les touristes n'étaient pas encore arrivés en ville, et il n'y avait pas grand monde voir personne. C'était une occasion rêvée pour s'amuser un bon coup, et bien vite ils finirent tous allongés dans le sable, balançant leur bras pour y laisser des traces.

Maintenant, il était plus de 21 heures, mais personne ne savait exactement. La moitié de la bande était partie vers le centre ville, sans doute à la recherche d'un bar. D'autres restaient sur la plage, et continuaient de boire les bouteilles fraichement achetées. Kazia, elle, avait pris deux de ses amis par la main et les avait emmenés en ville dans un endroit plus ou moins calme. Le soleil continuait de se coucher discrètement, contrairement à Kassi et ses amis, qui eux n'étaient pas du tout discrets, eux qui voulaient traîner toute la nuit. L'alcool leur était monté à la tête, la plus atteinte n'étant pas Kazia pour une fois. Dans sa tête résonnait comme un tambour qui faisait continuellement du bruit, et elle avait chaud. Non, enfaîte on sait pas exactement, car un coup elle mourrait de froid, un autre elle mourait, mais cette fois-ci de chaud. Ils marchaient encore quand elle sentit une main se glisser autour de sa taille et une voix lui murmurer quelques mots, une voix qu'elle connaissait. Mais elle repoussa son ami complètement ivre et lui montra du doigt une fille du même âge qu'eux mais aux occupations... différentes. Et puis elle se disputa avec lui, et au final elle se retrouva à déambuler dans les rues de Tokyo, seule.

Elle était rentrée dans un hôtel pour leur demander une chambre, parce qu'elle n'avait vraiment pas le courage de retourner chez elle, dans le quartier de Ginza, et encore moins à l'Institut. Mais la réceptionniste de l'hôtel l'avait gentimment renvoyée, refusant une mineure ivre dans leur établissement et il n'en fallut pas plus pour faire réagir Kazia.

Depuis... quand on aide pas les gens, quand ils ont besoin ? Allez vous... allez vous...

Mais elle n'eût pas le temps de finir sa phrase car en voulant ouvrir la porte, elle tomba littéralement sur les fesses, sur des petites marches. Un couple venait de sortir de l'établissement et préférait s'embrasser plutôt que de prêter attention à la jeune fille. Pourquoi ils ne la regardaient pas ? D'habitude tout le monde l'observait ! Cette pensée la fit souffler bruyamment. Ses yeux se fermèrent tous seuls puis, une demi seconde plus tard, ils se rouvrirent faiblement et malgré sa vue floue, elle crue distinguer les traits d'une personne qu'elle connaissait. Elle tenta de se relever mais retomba aussitôt, et ne prit pas la peine de réessayer, secouant sa tête sans arrêt. Elle était à pied, avait laissé ses amis en plein milieu d'une rue dont elle ne se souvenait même pas le nom, et par-dessus le marché, c'est eux qui avaient gardés les bouteilles de bières !

Haaan c'est la... la... merd.. elle marqua une petite pause puis releva sa tête avant de s'exclamer. Hye Suuuuung !

Ah si, c'était bien lui. Elle avait raison, elle le connaissait, mais qu'est-ce qu'il foutait ici, avec un truc dans les mains ? Justement elle crût apercevoir une grosse moto, mais elle n'y crût pas trop. Curieuse de nature, Kazia se leva tant bien que mal avant de poser ses mains sur l'engin. Une moto, c'est fait pour être monté et rouler avec, non ? Alors pourquoi il ne montait pas dessus ? Lui aussi il était bourré ? Elle lâcha l'engin, reculant d'un pas. Sa main se dirigea jusqu'au jeune homme et elle lui attrapa un bras, histoire de se maintenir debout.

Dis, dis... tu vas où Tenkoko ?

Ce surnom qu'elle lui avait attribué lui semblait tellement absurde qu'elle se mit à éclater de rire, toute seule. Le réceptionniste de l'hôtel lui jeta un regard froid à travers la grande vitre, avant de de lever les yeux au ciel. La jeune mannequin s'empressa de faire de même et éclata de rire, une nouvelle fois. Elle bascula vers l'arrière et se retena au deuxième bras de Hye Sung, prise de vertiges. Elle ne distinguait pas nettement son visage et n'arrivait pas à imaginer comment il la regardait, ce qui la froissait un peu. Un frisson la parcoura lorsqu'une petite brise balaya la rue. Mais bon, maintenant qu'elle était en bonne compagnie, elle n'avait pas besoin de s'en faire, normalement.

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"-Hye Suuuuung !"
Le jeune homme, perdu dans les antres de sa propre rage, sursauta lorsqu'il entendit son nom. Il observa vivement les alentours à la recherche de la source de l'appel. Se pouvait il que quelqu'un qu'il connaissait se trouve ici ? Il la trouva bientôt par terre, enfin sur les marches qui menait à la porte d'un hôtel. Il reconnu aussitot la jeune fille qui s'affalait là. Kazia, de toute évidence ivre, se tenait là et sembla faire un effort considérable pour se mettre debout, en se tenant à sa moto pour se retenir de tomber, son équilibre déterioré par le taux d'alcool dans son sang.

En d'autre circonstance, il aurait été heureux de la voir, mais à l'instant, tout contentement ou idée d'allégresse lui était impossible. Il se demanda ce qu'elle foutait là. Il n'avait même pas envie de lui parler. Mais bon,connaissant la demoiselle, il savait qu'à présent comme elle l'avait vu, elle n'allait surement pas le lacher ainsi. Eh oui, un Kazia sobre est déjà un peu collante, imaginer quand elle est plus qu'éméchée.

Son regard se fit dur, avec une certaine pointe de dégout,non pas parcequ'elle était saoule,il l'avait déjà vue ainsi, mais parce que toute marque de bonheur lui était insupportable, ainsi même son rire alcoolisé le tourmentait. Plus encore, le couple qui s'en allait main dans la mainsans faire attention ni au manequin pompette, ni au dealer en rogne.

Il retint son poing qui se referma prêt à cogner lorsque Kazia repris la parole en prenant le ton d'une gamine un peu trop curieuse.
"-Dis, dis... tu vas où Tenkoko ?"
Ce n'est pas vraiment la question qui le géna, mais le surnom plus que débile par lequel elle l'avait appeler. Bien sur ce n'était pas inédit, mais il y avait bien des choses qu'il acceptait habituellement qui le mettait hors de lui ce soir. De plus la lycéenne ne emblait pas s'être rendue compte de l'état dans lequel se trouvait Tenkô, ce qui n'était pas vraiment étonnant, son ébriété devait l'empêcher de distinguer les expressions précises, sinon, elle n'aurait certainement pas fait l'erreur de pouvoir le rendre plus mal encore.

Cependant il s'agissait de Kazia, une jeune fille avec qui bizarrement il s'entendait plutôt bien. Malgré son envie de tout frapper, il ne pouvait se montrer ainsi devant elle, surtout, il ne voulait pas que ses pulsions violentes puissent la blesser. Elle était une des rares personne pour qui il avait ce genre de considération. Un imperceptible petit poid dans son coeur s'enfuit alors, le simple fait que même sous la colère il puisse se contrôler face à certaine personne était un inédit mais minime apaisemment.
Cependant, en raison de la colère et la frustration qui remplissait tout de même son âme troublée, réveillant sa naturelle violence, il répondit plus férocement qu'il ne l'aurait souhaité à la jeune fille.
"- Ce ne sont pas tes affaires!"

Il accompagna sa phrase d'un brusque mouvement du bras pour se détacher de l'étreinte de la jeune fille qui s'y était accroché après avoir été prise de vertige. Il ne s'intérressa pas au conséquence de son geste. Le contact avait emballé son coeur qui s'était accéleré, forçant la puissance de sa respiration . Ses poings se préparèrent aux coups une nouvelle fois, il dut concentrer tout ses efforts sur leur maintien pour ne pas que ceux-ci se retourne contre son amie.
Il ferma les yeux et soufla avec force . Il devait se calmer, Kazia n'y était pour rien. C'était la faute de son père, de son père et d'un de ses "agents". Hyé Sung était habitué à sa violence. Pour se proteger de son horreur, il l'avait escorté de son admiration. Pourtant aujourd'hui avait été différent.

Il se surprit à s'entendre penser que finalement il ne pourrait pas se bourrer ce soir en regardant la jeune fille. Une seule suffiraient, son deuxième passe-temps serait donc de mise. Mais était ce necessaire de l'emmener avec lui ? N'étais ce pas dangereux, si la rage le rendait trop violent...peut être, mais
Il soupira puis se radressa à la jeune fille.

"-Tu es toute seule?" C'était étonnant, en effet, il était tôt et, pour avoir passer plusieurs soirées avec la jeune fille, il savait qu'elle ne buvait qu'accompagnée, ce n'était d'ailleurs pas la seule experience qu'elle pouvait suivre, mais ça c'est une autre histoire. Tenkô n'avait pas le coeur à repartir sur ce jeu ce soir. Mais il éprouva un nouvelle poussée de contrariété en pensant à ceux qui l'avait laissés seule dans cet état. Après tout Kazia était une mannequin délicieuse, qui sait quelle mauvaise rencontre elle aurait pu faire. Il se dit que ses amis devait être aussi soûls qu'elle.

"- Allez, viensje vais vers la plage, je peux décemment pas te laisser comme ça ici où la réceptionniste va avoir une attaque!
Il ne trouva pas necessaire de lui parler du but réel de son expédition ben, elle verait bien sur place...
Il avait parlé d'une voix plus légère,il ne s'était pas vraiment calmer, mais la jeune fille étant ivre et seule,même dans ce calme quartier ce pouvait être dangereux.Et Tenkô tenait un tout petit peu à elle...

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Visiblement non, il n'était pas bourré, mais Kazia ne comprenait pas pourquoi il avait l'air de lui en vouloir. Le "ce ne sont pas tes affaires" l'avait froissée et elle commençait à prendre la mouche, mais elle crût voir Tenkô essayer de se calmer. D'un coin de l'oeil peu discret elle regardait son poing fermé, comme si toute sa colère en lui se cachait à l'intérieur de ce poing. La jeune fille n'était pas du genre peureuse, mais elle ne dit rien, de toute façon trop ivre pour comprendre quoique ce soit du premier coup. Et puis il retira les mains de la mannequin de son bras brusquement, et elle le pris assez mal. Elle aurait voulue lui demander ce qu'il lui arrivait, ce qu'elle avait fait mais les mots ne soirtaient pas de sa bouche, alors elle le laissa parler. Il lui demanda si elle était seule, et elle hocha la tête en répondant.

Oui oui ouiiii toute seule. Figures-toi que les autres deux débiles avec qui j'étais m'ont énervée ! Tellement que je les ai laissés, il voulait m'embrasser ! Tu te rends compte, ça m'énerve... je l'embrasse pas moi... aïe j'ai mal à la tête...

Elle avait accompagnée son petit discours de grands gestes et avait faillie donner une claque à un jeune passant par là, qui pris d'ailleurs très mal. Elle secoua sa tête et leva les yeux au ciel, ce qui n'eût pour résultat rien d'autre que d'accentuer son mal de crâne. Hye Sung lui annonça qu'il allait à la plage, et elle crût comprendre qu'il lui parlait de la réceptionniste de l'hôtel. A ces mots, elle se retourna vaguement puis tira sa langue à la jeune femme assise derrière son bureau, jeune femme qui pris un air de dégout. Sa réaction fit rire Kassi qui regardait à nouveau Tenkô, se concentrant un maximum sur l'expression de son visage. Au bout de quelques secondes, elle crût comprendre qu'il s'était radoucit, calmé, mais comme elle n'en était pas sûre, elle préférait se taire et le suivre là où il voulait se rendre. Elle commença à faire quelques mètres pour marcher devant lui mais elle trébucha, sous le regard de quelques passants. Elle se rattrapa comme elle le pût à un mur, puis s'arrêta avant de souffler. Comment a-t-elle pue tomber alors qu'il n'y avait absolument rien sur le sol ? Fatiguée de tomber tous les trois mètres, elle se baissa et attrapa ses chaussures, perdant de ce fait quelques petits centimètres. Les chaussures dans sa main, elle s'arrêta pour attendre son ami et sa moto. Moto dont elle ne savait toujours pas à quoi elle servait dans ses mains.

La patience n'étant pas son fort, et encore moins quant elle est ivre, elle se retourna et grommela. Ses yeux la piquaient, aussi elle se les frottait doucement. Pourquoi il allait à la plage lui d'ailleurs ? Pour nager ? Elle ne lui avait pas demandé mais elle n'avait pas vraiment la force de le faire de toute façon, donc au final cela lui importait peu. Et puis elle se rappela que quelques minutes plus tôt, lorsqu'elle lui avait parlé, il s'était énervé. Pourquoi ? La jeune fille étant curieuse de nature, elle voulait savoir si elle avait était méchante avec lui récemment. Ses souvenirs, même datant de ces derniers jours étaient assez flous pour le moment, mais elle ne se souvenait pas d'avoir tenue des propos peu sympathiques envers lui ou un de ses amis. Comme Kiro par exemple. Mais de toute façon elle était incapable de s'en prendre à lui d'une quelquonque façon. Mis à part son surnom, elle ne voyait pas ce qui avait pue le froisser, mais ça c'était encore autre chose. Son petit Tenkoko lui en voulait, et elle voulait savoir pourquoi, surtout qu'elle ne le voyait pas souvent à l'Institut. Kazia se rapprocha de lui puis tenta de lui sortir quelques mots. Respirant un bon coup, elle s'exécuta.

Hé... j'ai été une méchante ?

Bon, c'était pas fameux mais au moins elle avait réussie à aligner quelques mots pour former une phrase plus ou moins correcte, c'était déjà ça. Hye Sung n'étais pas bête après tout, il allait comprendre ce qu'elle voulait dire. Normalement. Elle avait encore le tournis et aurait bien voulue se tenir à lui mais appréhendant sa réaction, elle préféra poser sa main libre sur les murs qui l'entourait en attendant. Puis elle reprit avec un peu plus d'entrain et plus fort cette fois-ci :

Tu sais pas quoi ? J'ai pas eu le droit d'aller dans l'hôtel, ils voulaient pas ! C'est n'importe quoi, parce que moi j'habite pas ici, c'est un peu loin... hé toi, Tenkok... Tenkô, tu rentres dormir dans ta maison ou au lycée ?

Ce genre de choses la révoltait. Elle trouvait ça imvrésemblable qu'un hôtel refuse de venir en aide à quelqu'un déjà, mais quand en plus il s'agissait d'elle ! C'était presque pire ! Cette fois-ci elle s'était gardé le Tenkoko pour elle. Elle n'avait pas envie de se retrouver seule à cause du surnom qu'elle lui avait donné. A la place elle lui avait parlé de chez lui, sur un coup de tête, car elle n'avait pas encore compris que c'était un sujet à éviter, en tout cas ce jour-là. Puis elle se demande si ils allaient croiser ses amis restés là-bas, sur la plage, ou s'ils étaient restés chez eux. Ce qui était peu probable, dans la mesure où ils avaient prévus de rester dehors le plus longtemps possible, ce qui voulait dire jusqu'au petit matin.

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Tenkô pris la route vers la plage, il marchait assez lentement, à cause de l'engin qu'il devait tirer, bien que celui ci roulait bien, logique pour une moto, le véhicule faisait son petit poids. Le dealer restait silencieux, il n'avait pas envie de parler, de plus il avait l'impression que s'il ouvrait la bouche, il ne pourrait que crier. Pourtant, il ne s'autorisait pas à le faire face à la jeune fille. En effet, le silence de la mannequin indiquait ace certitude que quelque chose clochait et ce n'était certainement pas liée à son ivresse. Hye Sung avait déjà réaliser qu'il avait été froid et dur avec elle, mais sa colère était encore trop présente pour qu'il puisse être plus agréable qu'à présent. Il n'avait pas l'habitude de s'efforcer à rester correcte quelque soit la situation. Il se laissait facilement emporté par sa fureur et sa rage lorsqu'il la ressentait. Il n'avait jamais hésité à s'attaquer à qui que ce soit sous l'effet de cette frustrante violence. Normalement le premier inconnu qui passait dans la rue en aurais eu pour son grade, même Shigeru ou Kiro pouvait recevoir des coups lorsqu'il subissait ces intenses irritation. Il arrivait bien à la contenir pendant un court instant suffisant pour trouver un récepteur à sa pulsion, quelque chose qu'il puisse détruire, pas toujours en toute légalité, juste un échappatoire.
Etait-ce bon signe que malgré son mal intérieur, il est réussi à s'apaiser et se contrôler sous la seule influence de la jeune fille? Il ne voulait pas paraître si colérique devant la sublime Kazia malgré le fait que son ivresse la ferait certainement oublier son humeur massacrante d'ici demain.

Il contempla sa camarade tenter de le dépasser en tombant tout les trois pas. Entre toutes ses pensées invoqué par la colère, s'infiltra une petite beaucoup plus légère et pragmatique. Il remarqua qu'une mannequin ne pouvant marcher, c'était pitoyable... Bon, c'était pas très gentil, mais cependant plutôt avéré. Après tout, c'est un des point essentiel dans l'apprentissage de ce métier, être capable de défiler...et donc de tenir sur leur jambes extra-longues.

Elle abandonna rapidement et attendit de se faire rejoindre par notre jeune homme mentalement perdu dans son esprit troublé. Il s'efforça de ne pas repenser aux bruits des coups, aux hurlements et aux excuses. Il tenta de chasser de sa tête les larmes coulant sur leur joues, leur même expression de terreur qui avait parcouru leur visage à tout les deux, cet après-midi et sept ans auparavant. Il essaya de se concentrer sur l'admiration qu'il éprouvait pour la figure paternelle plutôt que la frayeur qu'il lui insufflait, justifiant la nécessité de la violence envers un de ses propres disciples. Néanmoins, il ne pouvait s'empêcher de retomber dans son habituel cauchemar.

-Dis...j'ai été une méchante? Questionna son amie en le réveillant de ses rêveries, qui était bien éloignés de doux songes cependant.
-Non! Répondit il simplement bien que toujours avec une certaine rudesse. Il ne se demanda pas la raison de cette question, il avait conscience de ne pas être aussi gentil, c'est là une exagération, il n'avait jamais été un modèle de gentillesse. Toutefois, Kazia connaissait plutôt le côté sympathique du garçon. Comme il l'appréciait, il ne s'était jamais montrer méchant avec elle.
Certes, sa voix n'avait pas été très rassurante, surtout qu'il s'était arrêter à la simple négation, mais sa réponse était sincère. Il n'avait aucune rancœur vis à vis de la demoiselle.
Il se rendit compte que sa réponse ne convenait certainement pas malgré cela il n'ajouta rien. La lycéenne le connaissait assez pour ne pas s'attendre à une réponse moins directe mais plus polie.
Après tout, c'était clair ainsi, non voulait dire non, il n'y avait rien à dire de plus, rien à expliquer.

-Tu sais pas quoi ? J'ai pas eu le droit d'aller dans l'hôtel, ils voulaient pas ! C'est n'importe quoi, parce que moi j'habite pas ici, c'est un peu loin... hé toi, Tenkok... Tenkô, tu rentres dormir dans ta maison ou au lycée ?
Il aurait voulu lui lancer qu'il était normal qu'un hôtel la refuse dans son état, mais se retracta, il avait manqué de tact quelques minutes précédemment. Il se refusait de la blesser encore. De toute manière, il ne put parler puisqu'elle continua sur sa lancée, il avait déjà remarque que l'alcool la rendait bavarde, encore plus que lorsqu'elle était sobre.

La suite du discours convint beaucoup moins à Tenkô parce qu'elle lui rappela son actuelle rage qu'il était presque parvenu à noyer avec les paroles de son amie. Merci. Elle lui demanda ou il dormirait ce soir... Le visage du beau garçon se renfrogna pour marquer son mal-être.
- Où veux tu que j'aille avec cette p**** de moto ? Évidemment, cette phrase ne prenait de sens que lorsqu'on savait que la moto était en panne, ce qui n'était pas le cas de son interlocutrice qui ne semblait pas en état de saisir le sous entendu. Sinon, à quoi servait une moto si ce n'était pour se déplacer et rentrer chez soi, ou pas.

Il regarda la jeune fille, il y aurait surement des lit dans les maisons abandonnées...
-T'inquiète je nous trouverais un endroit où passer la nuit... Ca aura juste besoin d'un peu d'aménagement avant, d'aménagement façon Hye Sung énervé, bien entendu...

Il regarda vers la plage, ils avaient encore un long chemin, et à se train, il ne pourrait rien démolir avant que la lune n'est atteint son apogée. La moto aurait peut être une utilité, ce serait plus lourd, mais empêcherais la femme de tituber. Il cala l'engin pour qu'il ne tombe pas, se tourna vers Kazia en disant:
-Tu n'as qu'a monter sur la moto, je te tirerais vers la plage. Viens, je vais t'aider.

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Non !

Kazia se retourna légèrement, jetant un coup d'oeil au jeune homme. Non quoi ? Il répondait à sa question ? Sûrement, ce qui voulait dire qu'il ne lui en voulait pas, parfait. Puis elle lui lança un grand sourire, on aurait presque put croire qu'elle était sobre. Néanmoins il n'avait pas l'air calmé pour autant. Mais elle le connaissait, elle savait qu'il était un garçon très sympathique et elle l'avait rarement vu en colère, voir jamais. Au moins elle n'avait rien fait, et n'avait pas à s'en faire de ce coté là. Même si il lui avait encore répondu un peu durement, ça ne la dérangeait plus autant. Puis il s'énerva après sa moto, et malgré son état Kazia crût comprendre qu'elle n'était pas en état de marcher, ce qu'elle trouvait un peu con, ya pas d'autres mot. Une moto qui ne roule pas, ça ne sert pas à grand chose non ? Mais la moto n'avait pas l'air d'être une simple petite mobilette toute simplette, non elle avait l'air de coûter bien plus cher. Dans ce cas-là, elle comprenait Tenkô qui se baladait avec malgré le fait qu'elle ne marche pas. Elle aurait sûrement fait la même chose, quoique ça l'aurait vite enervée de devoir se trainer un engin aussi lourd.

T'inquiète je nous trouverais un endroit où passer la nuit...
Tu n'as qu'a monter sur la moto, je te tirerais vers la plage. Viens, je vais t'aider.

Au départ, elle faillie refuser de monter sur la moto. Elle avait même commencer à chuchotter "Je suis grande, presque plus que toi !" mais finalement elle avait décidée de profiter de la gentillesse du garçon, consciente qu'il essayait de ne pas se montrer trop méchant face à elle. Et puis l'idée de passer la soirée, voir une nuit entière, avec un Hye Sung énervé ne l'effrayait pas tant que ça, après tout elle le connaissait suffisament pour accepter la proposition. De toute façon, elle n'avait vraiment pas la force de marcher jusqu'à chez elle ou l'Institut, elle n'avait donc pas le choix ne ? Et puis elle faisait confiance à Tenkô, ou en tout cas suffisament pour le suivre jusqu'à une vieille baraque abandonnée, ou quelque chose dans le genre.
La jeune fille hocha la tête et sans prêter attention à la peut-être future réaction de son ami, elle pris ses deux mains entre les siennes, puis les serra du mieux qu'elle le pût pour s'aider à ne pas glisser. De toute façon il a dit qu'il l'aiderait donc elle pouvait bien se permettre de se hisser sur l'engin grâce à lui non ?

Merci Hye Sung.

Un sourire plus tard, elle est bien installée confortablement sur le "siège" de la moto. Maintenant qu'elle était assise dessus, elle comprenait mieux pourquoi il ne l'avait pas abandonnée. En plus de sûrement couter cher, elle était vaaaachement confortable, pour reprendre les mots de Kassi. Doucement elle lâcha l'une des mains du jeune homme pour la poser sur le guidon de la moto. Puisqu'il avait l'air un peu calmé, elle en profita pour lui glisser quelques mots.

Ca va mieux ? Et je suis pas trop lourde ? Normalement non !

Sans même s'en rendre compte, elle espérait qu'il lui dirait qu'elle ne pesait rien du tout ; le poids est une question importante pour une mannequin, que voulez-vous.

Invité

Il vit la jeune fille hésiter sans vraiment en saisir la raison, avait elle peur de lui. Il y avait de quoi, sa colère ne le rendait pas très rassurant. Mais, il savait aussi que Kazia n'était pas peureuse, et qu'elle ne l'avait jamais vu perdre le pédales sous une violente crise de nerfs.
Elle commença à chuchoter un refus, mais changea apparemment d'avis aussi vite qu'une chemise, comme dit l'expression. Parfait, au moins il pourrait marcher, le mouvement et la vitesse avait un effet repoussant la violence pressurisé sous sa peau clair, comme si elle s'enfuyait en même temps que la transpiration. Il sentit les mains douce mais un peu froide de son ami prendre les sienne et sursauta légèrement, certes il avait proposée de l'aider, mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle l'utilise de cette manière là. Mais il lui épargna toute remarque ou mouvement blessant pour ne pas faire fuir la belle.
Belle, oui, c'était le mot qui convenait pour décrire Kazia, mais c'était la première fois que cette pensée prenait forme dans la tête du jeune homme. D'habitude il qualifiait plus les fille de bonne que belle, à croire que la colère lui remettait certaines idées en place. La soirée était définitivement bizarre.
Sa cliente potentielle finit par monter tant bien que mal sur la moto, confortablement installé sur le siège de celle ci. Elle posa ses mains pour s'accrocher au guidon. Elle le remercia. Tenkô se tut.
Il attrapa de même le guidon, chacune de ses mains posé sur chacun des cotés, gardant le contact furtif des délicates menottes de la mannequin. Il commença à tirer l'engin dont le poids déjà conséquent s'était alourdit de celui de la jeune fille. Certes elle n'était pas très épaisse et son poids restait bien peu élevé, mais ajoutée à celui de la moto, il n'était tout de même pas négligeable. Mais, il ne pouvait se plaindre, c'est lui qui avait proposé, d'ailleurs parler du poids à une femme, surtout à une top modèle, ce n'était vraiment pas une bonne idée, et malpoli par dessus le marché, bien que la politesse n'était pas vraiment un point fort de Tenkô. Le poids, c'était un truc sacrée chez elle, comme un oscar de cinéma. Mais, ce n'est pas lui qui aborda ce sujet sensible.
"-Ca va mieux ? Et je suis pas trop lourde ? Normalement non !
-Une vraie plume!" ]Rassura le jeune homme, c'était pas doute à fait vrai, heureusement pour elle d'ailleurs,mais, il ne pouvait espérer moins lourd sans qu'elle soit anorexique alors..Et puis, c'est pas jolie une fille anorexique. Elle était bien plus sexy avec ses légère forme. Mais les fille ne comprenait pas vraiment ça, elle voulait tout être toujours plus maigre jusqu'à devenir pas jolie du tout. Enfin, bref, Hye Sung n'approfondit pas cette réflexion, car d'autre tracas embrumaient son esprit . Il continua sa marche en silence, avançant doucement mais incessamment vers la plage

Il donna des coup de pied dans les poubelles qui se trouvait sur son chemin, par habitude et frustration, avant de s'attaquer à plus gros. La corbeille tomba dans un bruit métallique en répandant sur le sol de la propre avenue son contenue ordurier.
"- Aah! Je jure que je la détruirait! "Affirma t'il soudainement.
De quoi parlait il, plusieurs réponses étaient possible, de la maisons qu'il allait bientôt l'accueillir, de sa frustration, de sa haine envers l'homme qu'il admire le plus, de sa destinée qui se traçait dans la mafia, de sa souffrance et de sa hantise qui nourrissait chacun de ses jours. Enfin, il parlait de la mort...pas la sienne, il n'en avait que faire de la sienne, celle de sa mère qu'il avait de ses yeux vu.
Il respirait un peu plus fort, une poussée de colère lui était remontée à la tête, mais il ne pouvait pas la laisser sortir sitôt, au risque de la retourner sur Kassy, son amie. Il força ses yeux à regarder le profil de la splendide demoiselle sur la moto, , il fallait avouer que c'était plutôt agréable de la voir dans cette posture, comme une motarde, sans casque ce qui était encore plus avantageux, il fallait bien l'avouer. Cependant il lui lança involontairement des éclairs.
Ce regard avait pour seul but de calmer le dealer, après quelques pas, il retourna son attention sur la marche, incapable de trouver de quoi discuter, alors, il continua d'avancer en silence.

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Elle se laissait faire, assise tranquillement sur la selle de la moto. Son ami ne se plaignait pas du poids qu'elle avait ajoutée en s'y asseyant, au contraire il la comparait même à une plume. Cette comparaison fit sourire la mannequin, qui attachait beaucoup d'importance à son poids. En effet, ne pas peser bien lourd -sans aller jusqu'à l'anorexie bien sur- était l'assurance pour Kazia de continuer dans cette voie là, et elle y tenait beaucoup. Le mannequinat et la photographie, voilà les seuls liens qui réunissaient encore Kassi et sa mère, photographe professionnelle. Car du coté de son père, on ne peut pas dira la même chose... Bref, passons. Maintenant Kazia était une grande et jolie jeune fille, qui vivait très bien seule, en compagnie de son frère et de leur nouvelle colocataire, Etsu. Cette fille lui plaisait déjà, bien qu'elle ne la connaisse pas encore vraiment, et son petit doigt lui disait qu'elles s'entendraient à merveille.

Kassi jeta un coup d'oeil à Hye Sung, qui donnait des coups de pieds dans chaque poubelles qu'il pouvait croiser. Sûrement sa façon de se calmer sans s'en prendre au premier venu, en l'occurence Kazia. Elle du prise d'un sursaut lorsqu'il donna un coup plus violent, la renversant complètement sur le trottoir. Son mal de tête refit bien vite surface -quoiqu'il n'etait pas partit bien loin. Elle lâcha l'un des cotes du guidon pour se tenir la tête, réprimant un petit "Aïe". Puis il lâcha quelques mots : Je veux la détruire... Je te jure... ! Une expression de surprise se forma sur le visage de la jeune fille. Il parlait d'elle en disant cela ? Vraiment ? Elle n'en savait rien, mais le silence du garçon et le regard qui lui lança ne la rassurait pas des masses. Mais n'avait-ilpas dit un peu plus tôt quece n'était pas de sa faute s'il était en colere ? Il aurait changé d'avis peut-être ? Elle pencha la tête sur le coté, curieuse de savoir si ce qu'elle pensait etait vraie ou pas. Mauvaise idée. Déjà cela ne lui appris rien du tout. Ensuite, elle glissa du siège de la moto et se rattrapa à l'épaule de Tenkô, avant de se remettre plus ou moins droite sur l'engin.

Ouuups, gomen ! Hé... Tu parles de moi ? J'ai rien fait ! Je regardais juste tes cheveux quand je te regardais ! Ils song beaux tu sais ! Hein...

Le pire, c'est qu'elle le pensait. Kazia adore ses cheveux et, bien que cela semble impssible -ou presque-, elle adore coiffer ceux des autres. Et ceux de son ami n'echappaient pas à la règle, en particulié lors des soirées pensant lesquelles elle le croise de temps en temps. Voir tout le temps. Finalement, au bout de quelques minutes elle aperçut une bande de jeunes sur la plage, surement ses amis. Mais elle tourna la tête, préférant la compagnie du jeune homme pour ce soir, même énervé. Au moins il prendrait soin de lui, en tout cas si il voulait qu'elle devienne une cliente régulière il avait intérêt à la préserver ce soir.

Hye Sung, regaarde !

De son bras tremblant, elle lui désigne une maison un punplus éloignée des autres, plissant ses yeux pour mieux la voir. Puisqu'ils n'étaient plus très loin des maisons à présent, Kazia esseya de descendre de la moto, mais Tenkô continuait de marcher. Donc bon, elle allait éviter de se fracasser quelque chose... Meme si la moto n'allait pas vite. Ou sinon, sa carrière de mannequin en pâtirait, irrémédiablement.

Hé... J'peux marcher suis sûre ! Aide-moi à descendre Tenkô...

En vérité non, elle ne le pouvait pas. Ou en tout cas pas normalement. Mais Kassi est le genre de filles vouloir montrer qu'elle est forte, quoi qu'il arrive, et qu'elle n'a besoin de
personne. Elle le regardait gentiment, mais sans vraiment le regarder. Sa vue restait brouillée par le trop d'alcool consommé mais bizarement, aujourd'hui elle tenait mieux que d'habitude. Mais à coup sur, elle tomberait de fatigue sur le premier lit venu. Elle mourrait d'envie d'appeler le garçon par le surnom qu'elle lui avait attribué mais elle se retin encore un peu. Mais juste un peu.

Bizarrement, elle visualisa le visage de son frère, et elle pesta contre lui, faiblement : "...bécile.. Jamais là.. Il pourrait me porter.. Mais pas là.. Pfff tsss !" Peut-tre qu'il n'était pas là mais au moins il y avait Hye Sung ! Ce n'était suremet pas le plus responsable des hommes de la ville, mais sûrement pas le plus bête, loin de là... Et puis elle l'aimait bien, donc ça arrangeait pas mal de choses.

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Hye Sung resentit une legère pression sur son épaule, la jeune fille venait de perdre son équilibre de la moto et serait tomber par terre sans ce réflexe. Entre nous, ce n'était pas vraiment étonnant et il fut surpris que ce ne soit pas arrivé plus tôt vu son état. Elle pris ensuite la parole, et sa voix enivrée attaqua plus violamment qu'auparavant la colère du jeune homme. Il ferma les yeux pour désarmorcer la brutalité de la tonalité, comme lorsqu'on a la gueule de bois, l'aigu et la force agressent.
"- Ouuups, gomen ! Hé... Tu parles de moi ? J'ai rien fait ! Je regardais juste tes cheveux quand je te regardais ! Ils song beaux tu sais ! Hein..."
Il soupira un petit rire, il savait pas pourquoi elle adorait tant les cheveux, ca n'avaient pourtant rien de passionnant. C'était un détail, un détail auquel il faisait attention, car la beauté est un atout de taille,mais ca reste un détail.Elle n'avait rien fait, mais il ne lui dit rien et ceux pour deux raisons: premièrement, il lui avait déjà dit que non, mais aussi par paresse colérique. Il n'avait pas envie de se répeter, encore moins sur des doutes de petite fille
Ils furent bientôt suffisament près de la plage pour apercevoir des jeunes gens sur la plage, surement les amis de la demoiselle. Le dealer pensa de suite à la ramener auprès d'eux, elle pourrait ainsi finir sa soirée dans la joie de la fête et lui se défoncer, enfin défoncer la maison qu'il squaterait ce soir. Oui, c'était mieux ainsi, il en était certain, elle serait mieux avec ses amis qu'avec lui. C'était plus sécurisant pour la mannequin que de rester avec le barge en colère.
Pourtant ce fut elle qui s'opposa aux idées qui montaient à l'esprit de Tenkô, comme si elle pouvait lire dans ses pensées.
"- Hye Sung, regaarde !" s'écria t'elle en perçant une fois de plus les tympans du jeune homme, elle pointait une maison apparemment abandonnée à quelques mètres de là. D'habitude, il ne s'en prenait pas à la première maison, trop proche de l'animation, mais il fallait bien avouer, qu'il était impatient de déposser la jeune fille.
"- Parfait," dit il, son sourire sadique si caracteristique sur ses lèvres perchées.

Elle ne voulait pas l'abandonner, tant pis pour elle, non. Elle venait de passer sa chance d'échapper à la colère et la brutalité du garçon. Il tourna et se mit en route vers la maison. Il sentit qu'elle bougeait sur la moto, balancant le centre de gravité de celle ci. Il lui lanca un regard noir lorsqu'elle lui dit:
-Hé... J'peux marcher suis sûre ! Aide-moi à descendre Tenkô...
- Ne dit pas de bétises!" intervint il. Elle avait trop bu pour aligner deux pas, ca il en était sur, elle avait choisit de le suivre, elle restait sur la moto. Et puis quoi encore, il avait pas que ça a faire, s'occuper d'une ivre adolescente pour une fois qu'il était sobre...quoiqu'il n'avait vraiment pas besoin de ça ce soir.

Il arrivèrent devant la maison, et c'est seuleument alors qu'il fit descendre la jeune fille de la moto. Il fit tomber la béquille pour qu'elle tienne droite et courru précipitament vers la maison, l'urgence de sa frustrante violence avait atteint son apogée maintenant qu'il se trouvait devant l'objet convoité. Il tourna la poignée, mais celle ci était fermé à clé apparement. Qu'a cela ne tienne, il avait déjà la solution, une fenêtre juste à coté était certainement assez grande pour servir d'entrée. Il prit une pierre sur le sol et la lança dans la vitre. Dans un grand fracas, celle ci explosa laissant apparaitre un trou béant dans le verre. Il passa son bras à travers le trou verrier, et ouvrit la fenetre de l'intérieur. Il put ainsi entrer dans une petite salle claire, le sol couvert de parquet.C'était certainement une maison de vacance inocupées de par sa taille et parceque les tableaux sur les murs représentaient des paysages estivaux et vacanciers, il y avait une cuisine et un petit salon dont on devinait que le sofa se transformait en lit. L'endroit était poussiereux et froid comme l'est une maison sans vie, mais peu importe. Il se tourna vers la porte et l'ouvrit.
"-L'hôtel de mademoiselle! Entrez je vous prie", lança t'il à l'adresse de Kazia.

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Apres s'être levée de l'engin, Kazia se tint au guidon tout en fermant ses yeux. Elle fut prise d'un léger vertige mais n'y prêta pas attention et rouvrit ses paupières. Elle lâcha le guidon de son emprise, puis s'avanca, constatant que Tenkô était déjà rentré dans la maison grâce à la fenêtre qu'il avait cassé à l'aide d'un caillou, pour lui ouvrir la porte.

L'hôtel de mademoiselle ! Entrez je vous prie. lui lança-t-il dans un sourire.

La blondinette tenta une petite révérence, amusée par ses paroles -elle ne tenait toujours pas debout. Elle rentra à l'intérieur de la pièce, jetant un rapide coup d'oeil au mobilier, pas tout à fait à son goût. Les tableaux donnaient un air vieux à l'habitat, bien qu'ils représentaient diverses scènes de vacances. Ce n'était pas bien luxueux -ou en tout cas moins que l'hôtel où elle s'était fait jeter-, mais cela suffirait largement pour une seule nuit. Et de toute façon, une fois allongée, Kazia s'endormirait presque aussitôt, à moins qu'elle ne soit trop excitée pour. Réalisant qu'elle se tenait toujours sur le paillason, Kassi s'avanca un peu avant de finalement se tourner face à Hye Sung. Elle posa une main sur l'une des joues du garçon puis la retira dans un sursaut. Elle s'exlama ;

T'es t-t-tout froid !

En effet il lui donnait froid, peut-être étais-ce simplement une fausse impression causée par l'alcool ? Ou peut-être que c'était vrai, tout simplement. Mais si elle le trouvait froid et que ce n'était pas qu'une impression, Tenkô avait sûrement froid lui aussi... Non ? Sentant un mal de crâne arriver si elle réfléchissait trop, elle fit ce qu'elle aurait fait avec n'importe qui -ou du moins, n'importe qui qu'elle apprécie un temps soit peu ; elle remit sa main sur sa joue, puis la deuxième et commença à les frotter doucement. Au bout de quelques secondes elle de mît à rire, d'un rire alcoolisé bien sur mais qui montrait bien qu'elle s'amusait malgré tout.

Et puis elle le lâcha, pour aller s'affaler contre le canapé qui ne semblait plus tout jeune. Un petit couinement s'en échappa, et les yeux de la mannequin se mirent à pétiller. La gamine qui sommeille en elle se réveillait et elle recommença à sauter sans prêter attention à son mal de tête. Une fois, deux fois. Trois. Elle s'applaudit elle-même pendant quelques secondes avant de s'arrêter. J'ai chaud pensa-t-elle. Pour résoudre ce "problème", elle décida d'enlever la chemise à boutons qu'elle avait rapidement enfilée le matin-même. Mais, voyant double tout d'un coup, elle ne réussit pas à distinguer correctement ces petits boutons, eux qui la nargue si bien. Elle grommela quelques injures incompréhensibles, adressées à personne en particulié. Elle tenda un bras en direction du jeune dealer et lui demanda :

Dis... Tu peux m'aider ?

{ HRP ; Désolée pour ce retard et ce post pourri ;;w;; }

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Il se tenait sur le seuil, comme les portiers qu'on voyait devant ses grands hôtels renommés. Cependant, cette petite maison n'avait rien de ceux-ci, mais qu'importe. C'est aussi ce que Kazia semblait penser, car elle garda son sourire malgré la morosité de la pièce, à moins que ce ne soit l'alcool. Qu'importe, ils restèrent un instant plantés comme ça, la mannequin observant l'intérieur, et le dealeur, l'observant elle. Il fixait les courbes adoucies de son corps parfaitement modelé, comme si il pouvait y trouver un apaisement infime. En quoi la présence d'une aussi sublime créature pouvait avoir le moindre impact sur la puissance haineuse, les pulsions destructrices qui s'emparaient un peu plus de son cœur au fur et a mesure que les secondes défilaient.
Il sentait qu'il allait craquer, son être tout entier se tendait, se crispait, se préparait à l'assaut de sa propre conscience pour s'abattre sur la plus proche victime. Chaque centimètre carré de son corps le blessait, tremblait sous le désir de s'abattre sur tout ce qui passerait sur son passage.

Kassy lui toucha la joue vivement, elle retira sa main aussi vite qu'elle l'avait avancée.
"-T'es t-t-tout froid !" s'exclama t'elle. Il tiqua à cette remarque parce qu'il se sentait bouillonner à l'intérieur. Sa température interne devait largement dépasser la limite autorisée, il brulait comme en enfer de cette rage qu'il avait trop longtemps contenu pour emmener Kazia dans cette maisonnée. Peut être y avait il un phénomène anatomique qui expliquait ceci. Peut être que son intérieur aspirait la chaleur de sa peau pour alimenter le feu qui incendiait ses entrailles. Il n'avait jamais vraiment été intéressé par ses cours sur le corps humain.

Elle reposa sa main sur sa joue et ce tendre contact attisa une nouvelle flamme en lui . Une nouvelle flamme au coté de la rage et de la violence. Une flamme d'un nouveau jour, qui ne lui était pas inconnu certes, mais bien inattendu ce soir. Du désir, un ardent désir de la posséder, de la dominer, de la prendre sous lui, de lui faire partager tout ce mélange ravageur qui le frustrait ardemment en cette soirée.
Elle le quitta et se s'en fut vers le canapé ou elle sauta sous le regard emplit de désir de Hye Sung. Il frissonna, sa colère était encore vive, mais son désir plus encore.
Elle lui demanda de l'aider pour enlever sa chemise. Il ne se fit pas prier. Il ferma la porte et s'avança avec vigueur vers la demoiselle affaler sur le canapé.

Il n'ouvrit pas délicatement les boutons comme le méritait le chemisier apparemment fragile, mais tira violemment pour l'ouvrir d'un coup, un des boutons sauta d'ailleurs. Il aperçu alors le ventre nu de l'adolescente, la poitrine de taille agréable, soutenue par un soutien-gorge ravissant. Un rayon du soleil qui se posait sur la mer atteint la eau pâle de son ventre très plat. Il posa sa main sur la lumière . Sa main sur son ventre, il se pencha sur elle, son souffle s'était accéléré. Il attrapa son bras de sa main droite et le serra avec fermeté pour le lever au dessus d'elle. Tout ceci fut très rapide et ses gestes étaient pleins de force mais sans violence destinée à blesser, pour l'instant. Son sadisme, dont il aimait agrémenter ses jeux amoureux, se prononcerait plus tard. Il restait pour l'instant dominant mais sans lui faire mal. Ses lèvres se rapprochèrent de son souffle alcoolisé. Il l'embrassa.

Il caressa son ventre de sa main pour contourner sa fine taille et l'attirer vers son corps. De sa main droite, il ramena le bras de la jeune fille autour son cou pour la libérer. Il glissa sa menotte libre sous sa cuisse et la souleva pour la porter contre un mur. Oui, il préférait bloquer ses conquêtes contre quelque chose. Il poussa du pied une petite table légère et plaqua le dos de la mannequin contre la paroi fraiche. Il avait fait tout ça rapidement, mais sans ôter ses lèvres de celle de Kazia.

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Comme une petite fille, Kazia commençait à s'agiter en attendant que Tenkô ne daigne bouger. Mais elle n'en eu pas l'occasion, car à peine eut-elle bougée sa jambe que le jeune homme se dirigea vers elle pour lui ouvrir son chemisier. Les boutons ne purent résister bien longtemps, et elle se retrouva bien vite le ventre nu, sur lequelle la main de Hye Sung se posa. Elle le trouvait toujours froid, si bien qu'elle fut parcourue de frisson. Elle sentit sa main se soulevée ; en effet le jeune homme s'était permis d'empoigner son bras pour le lever jusqu'au dessus de sa tête. Elle le laissait faire, puisque de toute façon elle n'avait pas le choix. Elle n'était pas en état de refuser, de se débattre, et elle voulait le laisser faire. Car elle sentait ce qui allait se passer, inévitablement. Et elle en eu la confirmation lorsqu'il se pencha sur elle, lorsque leurs deux visages se retrouvèrent à à peine quelques centimètres, et surtout, surtout, lorsqu'il l'embrassa. Pas tendrement, non -quoique. Kazia sentait durtout le désir que Tenkô éprouvait pour elle à ce moment-là, l'envie qui parcourait son corps, la même qui commençait à parcourir celui de la mannequin. L'alcool en était certes la cause mais une partie d'elle en avait envie de toute façon, elle aussi.

Elle répondit à son baiser, ses yeux fermés. Elle entrouva ses lèvres, unissant sa langue et celle de son amant, tandis qu'elle sentait leurs corps se rapprocher. Son bras retomba pour se placer autour de son cou, elle entrouva les yeux, pensant qu'il aurait stopper leur baiser plus tôt. Mais il n'en fit rien, alors elle referma ses yeux, profitant du jeune homme qu'elle trouvait, malgré le fait qu'il soit son ami, vraiment séduisant. Elle sentit une main froide sous l'une de ses cuisses, la transportant du canapé jusqu'à une surface dure qui lui bloquait le dos. Elle n'eut pas besoin d'ouvrir ses yeux pour comprendre qu'elle était contre un mur, cela lui était déjà arrivé une fois. Mais ce jour-là elle avait arrêtée le jeu des qu'elle s'était sentie contre. Cette fois-ci elle se laissait faire, prenait goût au jeu. Sa jupe, bien trop courte pour la saison, s'était soulevée lorsque Hye Sung l'avait fait bouger jusqu'au mur, et laissant voir sa culotte noire assortie à son soutien-george, mais elle ne la remit pas en place. Elle mis fin au baiser, rouvrant les yeux. Plongea ses yeux dans ceux de son amant, puis détourna son regard sur son torse, encore caché par un fin tissu qui lui servait de vêtement. Inacceptable. Ses mains se dirigèrent sur ce même tissu, parcourant les motifs du vêtement. Puis au bout de quelques très courtes secondes, elle l'enleva. Même en ayant bue elle savait parfaitement retirer un simple T-shirt, même sur quelqu'un d'autre qu'elle-même. Une fois cela fait, elle laissa le vêtement tomber contre le sol, plaça une main sur le torse du jeune garçon, la seconde dans ses cheveux. Elle les carressait doucement, plaça à nouveau ses lèvres contre les siennes. Sa poitrine, toujours retenue par son soutien-george, était appuyée contre le corps du dealer. Elle ne voulait pas le retirer elle-meme, non. Elle voulait sentir les doigts froids du jeune homme contre ses seins, voir la sensation que ce contact lui procurerait. Être collée entre lui et le mur lui donnait une sensation de chaleur qui lui plaisait énormément. Elle continuait de faire jouer sa langue avec la sienne, attendant la suite avec impatience. Depuis qu'il l'avait approchée, il ne lui avait adressée mot. Elle fit de même mais ne s'en plaignait pas. Loin de là.

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Tenkô ne comprenait pas cette soudaine pulsion, sa langue dans la bouche de son amie, il ne l'avait jamais vu comme une amante potentielle. Non pas qu'elle ne lui plaisait pas, bien au contraire, elle était incroyablement sexy, mais il travaillait plus à s'en faire une cliente pour un autre type de service, plus lucratif que le sexe, bien que cette fois ca s'annonçait plus agréable. Bien souvent, excepté quelque rares exception, particulièrement avec Shu, Hye Sung se trouvait dans un état second causé par l'alcool ou la drogue, ou alors c'était pour assouvir son sadisme et soumettre à son pouvoir une pauvre victime. Là, il n'y avait rien de tout ça, juste du désir, un réel et violent désir de la posséder . Son geste était brusque, il se sentait toujours crispé, tendu et quand leur lèvres se séparèrent elle le fixa. Il la regarda droit dans les yeux, le visage marqué par une tension bestiale. Il ne cligna pas les yeux, comme pour prouver qu'il était le maitre, comme on fait avec les animaux, bien qu'il soit loin de comparé Kazia à une bête quelconque.

Elle avait poser ses doigts fin sur son T-shirt et sans plus attendre lui retira, avec aisance, Tenko se retrouva donc torse nu, enfin tatouage nu, son dragon couvrant sa poitrine. Il n'aimait pas montrer ça, il s'assurait toujours que ces valets d'un soir soit n'enlèvent pas ses vêtement, ou soit trop à l'ouest pour remarquer quoi que ce soit. Ce dessin sur sa peau lui rappelait sans cesse son père et les mafieux dont il faisait parti mais qui bien souvent, et particulièrement ce soir, le répugnait au plus haut point. La force de son père, lui n'avait jamais du aimer la mer comme sa femme ni la petite maison de vacance qu'ils possédaient sur Shikoku en face de l'immensité de l'océan Pacifique, sept ans qu'il n'y était jamais retourné. Jamais il n'y retournerait! .... Ses muscles se contractèrent en pensant à son père, drôle d'idée dans un moment pareil, mais qui ne sembla pas réduire son désir, au contraire.

Son poing s'abattit sur le mur à deux centimètres de la tête de Kazia, tandis que celle ci effleurait son torse de sa main chaude. Elle revint à ses lèvres et l'embrassa, il répondit en ouvrant les siennes comme une porte pour lequel elle avait la bonne clé. La main du dealer qui ne se trouvait pas enfoncer dans le mur se faufila dans les cheveux de la demoiselle pour le caresser, il se serra de la mannequin, approcha son corps de façon à sentir la douceur de ses sous vêtement contre son torse, il aimait ce contact, étrangement. Il aimait surtout le moment ou il le dégraferait pour le sentir tomber au profit de la poitrine arrondie de sa sublime assistante. Mais pas maintenant, pas trop vite. Dominer s'inscrivait dans la longueur, comme la souffrance et le plaisir. Toute jouissance nécessitait qu'on la prépare, qu'on la savoure dans ses plus infimes détails. Ça n'intéressait pas le fils du mafieux de soumettre à ses désir un individu pour le lâcher en deux minutes, sans prendre le temps d'en profiter. Il lui tira légèrement les cheveux pour qu'elle se retire de ses lèvres.
Il avait un langage du corps dans ses instants, il n'aimait pas tellement parler, en général il n'avait plus besoin d'abaisser par les mots quand il en arrivait à ce genre de jeux...sauf avec Shu, pour une raison inconnu, c'était différent avec lui...Et puis parler pour dire quoi, si ca lui plait, si elle l'aime, si il lui fait plaisir.Croyez vous vraiment qu'il se préoccupe de ce genre de chose? Kazia ou un autre ne changeait rien, il n'était pas très interresser par ce genre de détails, pour lui comme pour son, euh, partenaire.

C'était d'ailleurs aussi pour ça qu'il lui revenait toujours après l'avoir abandonné, l'avoir torturé, l'avoir blesser. Shu lui était il tellement soumis qu'il acceptait son comportement sans broncher...non! Il devait y avoir autre chose. Peu importe, il ne pouvait pas y réfléchir à l'instant, il avait d'autre plan pour la soirée. Il sourit à Kazia, un vrai sourire, pas un de ceux qui défigurait son visage de son sadisme, un qui le rendait angélique...Bien que le diable se cachait en lui.
Sa respiration était saccadé, sa main descendit dans le cou de la jeune fille alors que son visage se pencha pour aller mordiller ses oreilles. Cette posture l'obligeait à se coller à elle. Le dealer fit descendre sa main de plus en plus bas vers le soutien gorge de la top modèle. Il stoppa ses mordillement à l'oreille pour les réitérer sur les lèvres de Kazia-chan.. Bientôt les agrafes furent démises, première victoire comme son autre main attrapait le chemisier pour le lui enlever, puis ses deux menottes remontèrent unanimement vers les bretelles pour lui retirer le dernier bout de tissu qui couvrait le haut de son corps. Il arrêta le jeu de morsure et le transforma en un véritable baiser.
Il aimait ce soir, elle était certes saoul, mais il sentait que ce n'était pas tout à fait comme ses autres serviteurs, il l'estimait et son désir était réel et ardent, infimement comparable avec celui qui le poussait dans les bras du Koyama.

Il fit descendre une de ses mains froide de l'épaule de sa camarade d'Hishigawa vers les seins à présent nus qui pointait fièrement vers lui. Il palpa doucement la peau de la demoiselle, pour ne la rassurer et qu'elle se décontracte. Ses doigts effleurèrent les contours d'un de ses jolis, pour remonter en spirale jusqu'à la pointe. Il joua de ses doigts fins pour le faire durcir .
La tête du jeune homme s'était retiré fixant le visage de sa compagne sans poser un regard sur sa superbe poitrines que ses doigt admiraient. Comme un aveugle, son toucher suffisait à former leur perfection. Ses yeux dévorait ceux de la demoiselle, passionnés, de toute façon il était trop près d'elle pour pouvoir apercevoir quoi que ce soit d'autre. Sa bouche commença à couvrir son visage de petits et legers baisers mordillants, non par son incompétence, mais par des actions contrôlés. Pour lui c'était amusant.
Et puis il y avait la mer, les vagues se brisant, la lumière du soleil couchant, la maison de vacance, c'était presque romantique...

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Kassi sentit un poing cogner contre le mur, puis une main froide se faufiler dans ses longs cheveux blonds. Elle eut un sourire, comme sourit une adolescente contente d'elle-même. Ses cheveux étaient l'une de ses plus grandes fiertés, sentir quelqu'un d'autre qu'elle même ou sa coiffeuse y toucher était une sensation qu'elle apreciait énormément. Elle sentit ses cheveux être tirés vers l'arrière, légèrement, ce qui mît un terme à leur baiser. Elle grimaça une demi-seconde. Ah oui, elle aime pas trop qu'on violente ses cheveux la demoiselle... Mais elle ne dit rien. Ce n'est pas pour autant qu'elle cessa toute activité. Le corps de Tenkô était soudainement bien plus près d'elle, qui continuait d'explorer son torse de ses mains chaudes. Elle traçait des lignes imaginaires avec l'une de ses mains, effleurant son torse du bout des doigts, tandis que la deuxième se posait dans son dos, doucement. Celle-ci ne bougeait pas, contrairement à l'autre, qui s'amusait à explorer son buste, parcourant chaque centimètre de peau qui lui était possible. Ses doigts se faufilèrent vers le haut de son torse, elle qui était si près du garçon. Ses doigts arrivèrent sur une marque, noire. Kazia n'y prêta pas tout de suite attention, mais de lui même son index suivit le dessin représenté par le tatouage. Elle ne réalisait pas encore ce qu'il représentait, mais ce n'était pas son occupation première. Elle releva la tête un instant, toujours silencieuse. Ce qu'elle vit par la suite n'eut pour effet que d'accentuer son silence. Elle voyait Hye Sung la regarder avec sourire, un vrai sourire. Sa main, jusque là contre son buste, retomba contre elle, tant elle fut surprise par l'expression que lui offrait le jeune dealer. Jamais elle ne l'avais vu sourire d'une telle façon, c'en était même déconcertant... Ce sourire montrait un autre Tenkô, pas celui qui essaye de refiler ses trucs pas nets à Kazia. On aurait presque pu le comparer à un ange. Ce sourire qu'il montrait ce soir, elle ne le reverrait pas de sitôt...

Ce sourire, qui avait duré seulement quelques secondes, était encore présent dans l'esprit de la blondinette, qui ne réalisa pas tout de suite que son camarade était à présent complètement collé à elle. Elle sentit un souffle chaud contre son cou, montant jusque ses oreilles pour les mordiller. Ses mains passèrent dans son dos, la faisant frissoner ; puis son soutien-george noir, assortit à sa petite culotte, fut complètement retiré, laissant sa poitrine dénudée. Enfin ! Un nouveau frisson la parcourut. Certes elle avait froid mais en plus de cela, l'alcool la quittait peu à peu, et une légère gêne fit son apparition. Elle n'était pas gênée de se trouver nu face à quelqu'un, un homme qui plus est -après tout elle n'avait pas de quoi se cacher-, mais même si elle était entreprenante et n'avait pas froid aux yeux, elle manquait quelque peu d'expérience... Son camarade du sentir qu'elle de tendait, car il palpa doucement ses seins pour commencer. Elle se détendit un peu, laissa son visage à la peau parfaite se faire couvrir de petits mordillements. Elle aimait cette sensation, sentir des lèvres ailleurs que sur les siennes, c'était nouveau effectivement mais elle appréciait. Sans compter que son regard ne la quittait pas.

Elle recula le visage du jeune homme du sien, attrapant l'une de ses mains. Elle s'agrippa à elle doucement, se mettant sur la pointe des pieds pour arriver à hauteur du visage du lycéen, posa délicatement son index sur sa paupière droite pour la fermer, puis l'autre. Et comme lorsqu'elle était enfant, elle frotta son petit nez contre le sien, souriante. Ce geste lui rappella son enfance, ses vacances en France, ce qui s'était passé la-bas.. Comme pour chasser le souvenir de quelqu'un qu'elle n'aimait pas, elle secoua sa tête de gauche à droite. Elle n'aimait pas quand elle pensait aux trucs mauvais que la vie offrait. Un mec par exemple. Qu'elle avait aimée alors qu'elle n'aurait pas due, parce que finalement c'était tout sauf un mec bien. Ses lèvres tremblairent à cette pensée, mais elle se repris. Pas question de penser à des trucs négatifs dans un momen pareil. Elle lâcha ses mains des paupières du garçon, passa sa langue sur les lèvres de celui-ci, fermées. A son tour elle faufila sa main dans ses cheveux, elle les trouvait vraiment trop beaux.. Malgré leur coloration, au contraire elle trouvait que c'était ce qui faisait son charme, lui qui arborait un visage au traits angéliques.. Alors qu'en vérité il n'était pas vraiment qu'un ange. Elle remit ses pieds contre le sol, baissa sa tête. D'eux même, ses doigts glissèrent jusqu'au Jean de Hye Sung, jouant avec la fermeture éclair, sourire amusé aux lèvres. Elle la baissa finalement entierement, s'attaquand désormais au bouton, dernier obstacle. C'était pas vraiment évident pour Kassi au début, qui avait du mal à arrêter ses yeux dessus. Mais en quelques secondes, elle réussit à virer le bouton, ce qui fit tomber le Jean jusqu'au sol. Fière de ne pas avoir eu recours à l'aide du dealer, elle eut un sourire. Mais.. C'était injuste, tout de meme... Étant une femme, elle avait plus de choses à montrer qu'un homme, sans compter qu'elle, il ne lui restait que sa jupe -qui serait retirée en moins de deux à coup sur-. Elle se retira un peu du mur, déposa un baiser sur la joue du dealer. Elle était bien contente de passer sa nuit en si bonne compagnie...

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Elle lui ferma les yeux, d'un geste calme, Hye Sung se laissa faire bien qu'il n'aimait pas ca. Ses paupières rabattues sur ses yeux, le noir qu'elles offrait le soumettait entièrement à la jeune fille. Le dealer préférait dominer que l'inverse, il avait toujours dominé. A présent encore, c'était elle qui était contre le mur. Elle qui se trouvait coincée entre lui, lui était libre, pourtant c'est elle qui prenait le devant à cet instant. Il la laissa faire, il la laissa poser son nez contre le sien. Il sentit son souffle chaud et alcoolisé sur la peau nue de son cou avec une douce sensualité.

Le geste était doux, enfantin, tendre, plus proche d'un rapport maternel qu'amoureux. Une caresse maladroite, puérile et agréable, rassurante surtout. Son enfance se battait vraiment à ses portes ce soir, le dealer était loin d'être fragile pourtant, mais ce geste délicat lui rappelait la seule femme qu'il avait aimé et qui le hantait jour et nuit, malgré sa force. Oh, c'était certainement étrange de parler ainsi de sa mère, mais il était certain que sa mort, la haine et la colère qu'elle lui avait insufflé l'empêchait d'aimer à nouveau une fille ou un garçon. Ca ne l'empêchait pas de s'amuser. Kazia était, hormis Shigeru, la plus parfaite partenaire de jeu que pouvait espérer le dealer.
Il profita de ce subtil instant pour respirer, fortement mais calmement, un léger frisson empli son corps. C'était elle qu'il voulait ce soir. Si il n'avait pas été lui, ceci serait certainement un rêve inaccessible, toucher la poitrine de la jeune mannequin Kazia Sakamoto. Il n'imaginait certainement pas le nombre de garçon qui aimeraient être à sa place dans les bras de la top model... A quoi bon? Il était là, il s'en fichait d'ailleurs de ces petites photos dans les magasines, de sa grande taille, de son travail. Il n'y avait que ce visage, cette poitrine, les courbe de sa taille, ses longues et sensuelle jambes et puis surtout, ce que cachait encore cette petite culotte noire.

Elle lui fit rouvrir les yeux et avant même qu'il ne s'en rende compte elle s'était attaquée à la braguette de son propre pantalon. Il la fixa, d'un regard pas forcement flatteur. Elle prenait le devant, il n'aimait pas ça, non pas qu'il appréciait que son partenaire soit une loque humaine, mais l'autonomie du déshabillage était sacré. Le haut il s'en fichait, mais le bas, l'exposition de son boxer légèrement bossu, il aimait être seul à décider.
Kassi cassait sa fierté, elle prenait le devant et arrivait à le faire paraître faible face à elle. Il se sentait un peu faible face à elle. L'entre jambe était vigoureux, mais pas son esprit. Il ne comprenait pas, il n'avait jamais penser à sa mère dans un instant comme ca, mais ce soir, elle était si présente à ses côtés, dans ses pensées. Il ne pouvait abimer la demoiselle, il ne pouvait jouer comme d'habitude. Il se devait de faire attention à la mannequin. Il la désirait, il voulait la soumettre, ardemment, mais aussi, et c'était bien plus surprenant, tendrement.

Une fois son pantalon à terre,la jeune fille se décolla du mur et embrassa Tenkô sur la joue. Ses yeux s'écarquillèrent furtivement, mais retrouvèrent bien vite leur position habituelle. Il attrapa la main de Kazia et serra son étreinte autour du poignet de la demoiselle pour qu'elle lui soit prisonnière. Il la serrait fort, omettant sa fragilité. Puis il mena la main de Kazia à sa bouche. Il mouilla avec sa langue le bout de ses longs et fins doigts si jolis. Il s'amusa à slalomer entre les cinq doigts de la jeune fille, passant au dessus du petit doigt, puis en dessous de l'annulaire, puis au dessus du majeur, mordillant légèrement le bout de l'index et ainsi de suite. Il leva ses jambe pour se glisser hors du jean qui gisait sur le sol et le lança d'un coup de pied plus loin.

Une fois tout ceci fait,il ouvrit la bouche pour la première fois depuis qu'il avait commencer à se rapprocher dangereusement.. Ce n'était cette fois pas pour l'embrasser mais bien pour parler, enfin chuchoter à la jeune fille, cassant le silence qui s'était installé, accompagnant le bruit des vagues. Il murmura, seul un voile fin sans timbre sortit de ses lèvres. Sa voix étouffé par le désir et le plaisir articula trois petits mots d'enfant.
« -Sois mignonne, Kazia-chan! »
Oh ca ne s'appliquait pas à son physique, elle était plus que mignonne sur ce point, elle était carrément canon. Non, c'était juste une manière de dire, « laisse moi faire ! Laisse moi te diriger! Laisse moi te prendre!»

Serrant toujours son petit poignet , mena sa main vers son propre torse, lui fit parcourir ses doigts encore mouillé de la propre salive de Tenkô en zigzaguant légèrement et plaisamment vers son bas-ventre. Il sentait sa peau frisonner sous ses doigts de fée, c'était lui qui la dirigeait mais la sensation restait réjouissante. Il lâcha la main de la jeune fille tout près de son boxer. Son regard ne s'était pas détourner des yeux de la demoiselle au si jolies prunelles noires brillantes. Sa main se posa sur la ceinture de la jupe, il chercha doucement une fermeture éclair sur le coté pour la faire sauter. Une fois délicatement ouverte, sa main descendit le long de la cuisse pour se refermer sur le bas de la mini jupe et il tira d'un geste violent dessus jusqu'à ce qu'elle retombe soigneusement sur le sol froid. Dans le plus simple appareil, elle était si belle que Tenkô ne put empêcher un sourire de se former sur ses lèvres.

[HJ: Pardon, pardon, pardon! je suis terriblement désolée pour le retard]

Sujet terminé?

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Nop~ Je réponds très bientôt =]

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